Bloody mary, un cocktail éternel : la recette éternelle pour pouvoir appâter vos invités
Bloody mary, ou comment appâter vos invités lorsque vous les avez invités à une soirée que vous cherchez à la considérer comme réussie ? Il faut évidemment penser aux apéritifs, aux plats et bien-sûr aux boissons. Et quand on dit boisson, surtout alcoolisée, on pense à la vodka. La vodka est une des boissons les plus pures et les plus consommées au monde. En russe, ce mot signifie « petite eau ».
Contenu de la page
- 1 Bloody mary : le cocktail à base de vodka et à la tomate
- 1.1 Bloody mary, le cocktail à base de vodka
- 1.2 Bloody mary avant le cocktail : le scandale autour la production de la vodka
- 1.3 Bloody mary avant le cocktail : le second scandale concernant la production de la vodka
- 1.4 Bloody mary, le cocktail à base de vodka : les ingrédients pour une personne et un verre
- 1.5 Bloody mary : comment préparer le cocktail ?
- 1.6 Bloody mary : d’où vient cette appellation ?
Bloody mary : le cocktail à base de vodka et à la tomate
La vodka est une boisson alcoolisée qui est née au quinzième siècle. Elle a été fabriquée par un moine dans un monastère près de la capitale russe. Un siècle plus tard, l’État russe prend le monopole de la production et la vente de la boisson alcoolisée.
Bloody mary, le cocktail à base de vodka
Au départ, la vodka portait le nom de « vin de pain ». Pourquoi de pain ? Parce que la vodka est un alcool à base de l’alcool des céréales. Son nom que cette boisson porte aujourd’hui, la vodka, lui a été donné par l’impératrice Elissaveta Petrovna.
Le célèbre scientifique Mendeleïev a cherché le rapport idéal entre l’alcool et l’eau et ses recherches ont été très appréciées et puis appliquées dans l’alcoométrie et la production de la vodka. Mendeleïev a trouvé qu’il fallait 60% d’eau et 40% d’alcool.
Au début de la Première Guerre mondiale, le tsar Nikolaï II interdit la boisson en Russie. En 1917, le gouvernement soviétique a maintenu la prohibition de la production de la vodka et aussi la vente d’alcools de toute sorte. Cette prohibition a été levée en 1924.
Bloody mary avant le cocktail : le scandale autour la production de la vodka
Durant les années soixante-dix, les pays européens et les États-Unis ont entamé l’affaire dite « Importateur de vodka ». La priorité aux droits d’utiliser le nom de la boisson alcoolisée, ainsi qu’à la fabrication et à la vente de la vodka, a été demandée par les États-Unis qui voulaient supprimer celle de l’URSS, sous prétexte que ceux-là ont commencé à la produire plus tôt que les soviétiques.
Les organisations soviétiques ont pu prendre cette affaire au sérieux. Et pour cause. Les sociétés concurrentes indiquaient de plus que la production de la vodka en URSS avait commencé en 1923. Et qu’aux États-Unis la production avait commencé pendant des années auparavant. Or, l’Union Soviétique avait pour tâche de prouver que l’interdiction de production de la vodka a eu lieu en 1917 et ce n’était qu’une interdiction suivant une toute première imposée par le tsar Nikolaï II.
Comment pouvait-on interdire la production de la vodka, et a fortiori une deuxième fois, si elle n’existait pas auparavant ? Par conséquent, l’année 1923 que les Américains évoquaient ne rimait à rien.
Par ailleurs, les entreprises d’eau-de-vie en Europe et en Amérique du Nord furent construites par des anciens fabricants russes qui ont fui l’Union Soviétique. De plus, tout le monde était au courant de ce fait.
Bloody mary avant le cocktail : le second scandale concernant la production de la vodka
Le second scandale concernant la production de la vodka a éclaté entre la Pologne et l’Union Soviétique. La vérité était que derrière la Pologne il y avait presque tous les pays occidentaux. Maintenant, c’était à La Pologne de prétendre qu’elle avait commencé à produire la boisson alcoolisée avant l’Empire Russe.
C’est vrai que la Russie produisait cette boisson qui était entrée dans les traditions des Russes. Pourtant, l’Union Soviétique a dû trouver des preuves solides (des documents historiques et juridiques établissant la date d’invention, de production ou d’une première exportation) et non s’appuyant sur des traditions nationales. Les dates d’autres boissons européennes avaient déjà été établies : le Cognac en 1334, le Whisky anglais en 1485, le whisky écossais en 1490-1494, le Schnaps allemand en 1520-1522.
Les Russes ont donné une date qui a été largement contestée. Ils ont dit que la vodka était inventée en 1433. Les Polonais ont donné une date déplacée d’une décennie, une erreur dont les Russes ont pu apporter la preuve. Mais leur date à eux, même déplacée, a été largement ultérieure à celle des Russes.
C’est pour cette raison qu’en 1982, le jury international a incontestablement fixé la priorité de l’invention de la vodka à l’Union Soviétique, c’est-à-dire aux Russes. À partir de cet instant, ce sont uniquement les Russes qui avaient le droit exclusif sur la pub de cette boisson alcoolisée sur le marché de la pub mondial.
Bloody mary, le cocktail à base de vodka : les ingrédients pour une personne et un verre
Il vous faut du sel de céleri, du sel et du poivre, deux gouttes de tabasco, 0.5 cl de sauce worcestershire, 12 cl de jus de tomate, 0.5 cl de jus de citron et 4 cl de vodka.
Bloody mary : comment préparer le cocktail ?
En ce qui concerne le jus de tomates, il faut préparer un extracteur de jus car il vous assure un résultat optimal. Après avoir donc bien lavé les tomates, il faut les couper en dés. C’est à partir de ces dés que le jus que vous en tirerez sera plus onctueux et fluide.
Il faut laisser le jus reposer une dizaine de minutes. Puis, il faut le verser dans un verre avec les autres ingrédients liquides. Quelques glaçons doivent être rajoutés pour que le tout puisse refroidir sans pour autant diluer le mélange.
Une fois le jus refroidi, il faut le verser dans un verre de type « tumbler ».
Dans ce dernier, il faut mettre le sel de céleri, le sel et le poivre. Il n’y a pas de quantité recommandée. Mettez à votre convenance. Beaucoup de barmans mettent une tige de céleri dans le verre du cocktail car ils cherchent l’effet. On peut très bien mettre une rondelle de citron à la place. L’effet du cocktail sera le même ! Dégustez le bloody mary froid ! Consommez avec modération !
Bloody mary : d’où vient cette appellation ?
L’origine de l’appellation suscite toujours des polémiques. Certains disent que le nom vient de Marie Tudor, reine d’Angleterre, surnommée Bloody Mary car était sans pitié envers les anglicans. D’autres disent que le nom du cocktail vient de la femme d’Ernest Hemingway, May Welsh, qui piquait des crises effroyables et que l’on surnommait, pour cette raison, Bloody Mary. Pour d’autres encore, le cocktail portait le nom de la célèbre pirate Mary Read. Elle était d’une brutalité incroyable. Quoi qu’il en soit, ce cocktail reste un des préférés de tous ceux qui boivent de la vodka.