Beefbar Paris : une adresse historique, un joyau Art nouveau, un nouvel endroit élégant
Beefbar Paris¹ – un lieu dont l’intérieur est richement décoré dans le style d’Art nouveau à l’adresse historique de la Fermette Marbeuf. La Fermette Marbeuf était un prestigieux restaurant gastronomique de 1898. Il était situé dans le 8ème arrondissement, à l’intersection de la rue Marbeuf et de la rue du Boccador, près des Champs-Elysées. Sa « salle 1900 » de style jardin d’hiver Art nouveau de la période Belle Époque, est inscrite aux monuments historiques depuis le 9 décembre 1983.
Contenu de la page
- 1 Beefbar Paris : un joyau Art nouveau
- 1.1 Beefbar Paris : la réouverture
- 1.2 Beefbar Paris : un lieu culte de style Art nouveau
- 1.3 Beefbar Paris : l’ancienne Fermette Marbeuf, la maison qui a changé de propriétaire mais pas de tradition culinaire
- 1.4 La Fermette Marbeuf « vit un nouveau printemps » en faisant place au Beefbar Paris
- 1.5 Beefbar Paris, la signature Humbert-Poyet posée à côté de celles, historiques, d’Emile Hurté, d’Hubert et de Martineau et de Wielhorski
- 1.6 Beefbar Paris : la renaissance d’un lieu mythique, d’une beauté Art nouveau et de la résonnance « de conversations enjouées comme il y a plus d’un siècle »
- 1.7 Beefbar Paris : de l’audace
- 1.8 Beefbar Paris : une vision contemporaine de l’Art nouveau
- 1.9 Beefbar Paris : le menu
Beefbar Paris : un joyau Art nouveau
Le nouveau restaurant gastronomique prestigieux se loge dans un lieu historique de style Art nouveau. Il a été réalisé avec un plafond verrière, des vitraux, des fresques, des céramiques, des mosaïques, des peintures murales et des lustres. Son architecte, c’est Emile Hurté, avec les artisans d’art Hubert et Martineau et le céramiste Jules Wielhorski.
Beefbar Paris : la réouverture
Le restaurateur Riccardo Giraudi, un Génois né à Monaco qui a la double nationalité italienne / anglaise, est le Président Directeur Général du Groupe Giraudi. C’est un des leaders européens dans l’importation et l’exportation de viande. Riccardo Giraudi est le nouveau propriétaire de l’ancienne Fermette Marbeuf. La fameuse « salle 1900 » a été entièrement rénovée par les architectes Emil Humbert et Christophe Poyet.
Beefbar Paris : un lieu culte de style Art nouveau
Le style Art nouveau est un mouvement artistique de la fin du 19ème siècle et surtout du début du 20ème siècle. C’est un style international d’art, d’architecture et d’arts appliqués, en particulier d’arts décoratifs. Il a été le plus populaire entre 1890 et 1910. En réaction à l’art académique du 19ème siècle, il s’inspirait des formes et des structures naturelles, en particulier des lignes courbes de plantes et de fleurs.
Au début, les mouvements n’avaient pas de puissance dans l’art. Le style décoratif mais témoignait d’une vitalité et d’une diversité expérimentale. Les architectes ont soutenu un « Retour à la nature » comme source d’inspiration et se sont tournés vers le monde biomorphique et géomorphique. Certains travaux ont basculé dans l’exotisme, l’irrationalité et l’exagération des effets du caractère amorphe non structuré.
« Fin de siècle », la fleur s’est estompée aussi vite qu’elle a fleuri. Comme chaque style sensationnel, l’Art nouveau s’est consommé avec le besoin de formes toujours plus extravagantes. Vers 1900, la réaction s’était installée presque partout et en 1910, l’Art nouveau était mort.
Beefbar Paris : l’ancienne Fermette Marbeuf, la maison qui a changé de propriétaire mais pas de tradition culinaire
La Fermette Marbeuf peut se vanter de sa curieuse histoire. Sa « salle 1900 », au fond, ne servait pendant longtemps que de réserve. En 1978, un coup de pioche ouvrit une brèche dans le mur et laissa entrevoir un authentique et prodigieux décor Art nouveau.
Aussitôt, le propriétaire de la maison de l’époque, a fait rénover cette salle à manger. Emile Hurté, avec les artisans d’art Hubert et Martineau et le céramiste Jules Wielhorski, ont décoré la salle ayant basculé dans la débauche de céramiques colorées.
Ce chef d’œuvre de la Belle Epoque fut finalement classé Monument historique en 1983.
La Fermette Marbeuf « vit un nouveau printemps » en faisant place au Beefbar Paris
Beefbar Paris a ouvert ses portes au lieu et place de l’ancienne Fermette Marbeuf. Riccardo Giraudi s’est approprié les lieux après avoir déjà proposé la même idée de dégustation à Monaco, à Hong Kong, à Mexico, à Mykonos, à Dubaï et à Budapest.
Il a fait appel aux architectes Emil Humbert et Christophe Poyet d’aménager la maison en un lieu encore plus chic et contemporain.
Beefbar Paris, la signature Humbert-Poyet posée à côté de celles, historiques, d’Emile Hurté, d’Hubert et de Martineau et de Wielhorski
Le duo Humbert-Poyet s’est déjà fait un nom. Emil Humbert est Parisien, architecte, diplômé du gouvernement (DPLG). Il a fait ses études à l’Ecole Nationale d’Architecture Paris-Belleville. Christophe Poyet est Monégasque, architecte d’intérieur CFAI, diplômé de la prestigieuse Académie Charpentier à Paris.
En 2007, le duo a décidé de s’associer pour créer l’agence Humbert & Poyet². Le siège de leur agence se trouve dans la Principauté de Monaco. The duo s’est fait connaître notamment à New York, à Hong Kong, à Mexico, à Dubaï, etc. À Paris, ils ont dû répondre à des exigences très strictes. Le défi qui s’est imposé à eux, était de sauvegarder et de reconstruire le joyau Art nouveau de la « salle 1900 ».
Beefbar Paris : la renaissance d’un lieu mythique, d’une beauté Art nouveau et de la résonnance « de conversations enjouées comme il y a plus d’un siècle »
Nous avons cité Marie-Christine Morosi du Point à plusieurs reprises afin de vous raconter cette merveilleuse histoire de ce lieu mythique. On vous a également introduit des notions d’un style décoratif Art nouveau. Nous vous avons aussi fait connaître l’histoire d’une poignée de gens brillants, courageux et plein de succès. L’idée, c’était de vous présenter l’histoire entière afin de vous faire savoir où vous mettrez les pieds.
Beefbar Paris est le dernier restaurant du restaurateur monégasque, Ricardo Giraudi, apparemment le 15ème au total. C’est l’une des trois Beefbars ouvertes en 2018, les autres étant à Dubaï et à Mykonos. Si nous comptons correctement, le nombre total de Beefbar est maintenant de sept, suivi de Luxembourg, Riyad, Rome et Tulum.
Beefbar Paris : de l’audace
L’éthique initiale de Beefbar inclut la « simplicité raffinée » comme caractéristique dans sa restauration. Mais le trio a dû définitivement abandonner toute tentative d’adopter la simplicité cette magnifique restauration parisienne.
En effet, dans l’édition parisienne, le trio s’est concentré sur un autre aspect de la philosophie initiale de Beefbar. Les trois ont adopté l’audace. Beefbar Paris n’est rien de moins que la renaissance d’un chef-d’œuvre de l’Art nouveau créé en 1898 par l’architecte Emil Hurtré. C’est l’ancien hôtel Lamgham aux murs à couper le souffle et peint par Jules Wielhorski.
Situé dans le 8ème arrondissement, le restaurant offre une vue magnifique sur la tour Eiffel.
Cet espace a été muré pendant la Seconde Guerre mondiale pour le protéger des nazis. Il a ensuite été complètement oublié jusqu’en 1978. Puis, il l’a été un peu oublié jusqu’en 1983, date à laquelle il a été inscrit aux monuments historiques pour être à nouveau négligé jusqu’à sa réouverture en 2018.
Beefbar Paris : une vision contemporaine de l’Art nouveau
Nous citerons encore Tuija Seipell du Cool Hunter pour parler de l’audace du trio. Dans leur audace, le trio a relevé le défi de transformer un projet délabré et protégé en une utilisation productive et élégante dans Paris d’aujourd’hui.
La restauration des peintures et des détails architecturaux a été la première étape. Puis, l’étape qui a suivi comprenait l’ajout des couleurs vives et du mobilier moderne qui conviendrait parfaitement à l’environnement Art nouveau.
C’est un exploit renversant qui mérite l’attention qu’il reçoit déjà. Depuis 2005, année de l’ouverture du premier à Monte-Carlo, les Beefbars sont devenues des destinations de luxe pour les consommateurs de viande. L’édition parisienne élève l’histoire de Beefbar à un autre niveau. Elle s’est clairement affirmée et a su préserver ce qui est déjà génial en matière de design et d’architecture.
Le jambon est d’origine espagnole et japonaise. Le cochon est élevé au Japon et affiné en Espagne, comme l’indique le menu du restaurant gastronomique. De la viande de bœuf très haute gamme est proposée au menu du déjeuner, mais également du dîner.
Comme le restaurant est un lieu chic, des formules business sont également offertes. Des plats principaux raffinés aux viandes professionnellement traitées peuvent être commandés.
Pour les amateurs de veau de lait, un large choix est aussi proposé. Les végétariens peuvent y trouver leur compte s’ils veulent profiter du joli décor, à l’intérieur ou en terrasse.
Les fêtards du samedi, ainsi que les amateurs de brunch tout court, sont les bienvenus le dimanche dans la matinée. Des brunchs salés et sucrés plus traditionnels sont proposés. Le « great brunch » peut être commandé par les « great » amateurs de viande de bœuf français, anglais ou japonais.