Les Maldives à la lumière infrarouge du DJI Mavic Pro 2 avec lequel Paolo Pettigiani les a prises en photo
Les Maldives ont été prises en photo par Paolo Pettigiani d’une manière très spéciale. Paolo Pettigiani est graphiste et photographe. Il utilise un DJI Mavic Pro 2 pour prendre ses photos. Le résultat artistique est la représentation des Maldives en Infraland. Ce graphiste et photographe italien est, depuis un certain temps, fasciné par ses interprétations infrarouges de quelques lieux parmi les plus célèbres du monde.
Contenu de la page
- 1 Les Maldives : une manière inconnue d’illustrer une destination fort connue
- 1.1 Comment Paolo Pettigiani décrit Infraland ou ses Maldives à lui ?
- 1.2 DJI Mavic Pro 2 qui rend les Maldives un endroit très original
- 1.3 DJI Mavic Pro 2 qui photographie les Maldives avec sa caméra Hasselblad
- 1.4 Milliard de couleurs de Dlog-M 10 bits et les trois couleurs représentant les Maldives
- 1.5 En quoi consiste les photographies de Paolo Pettigiani ?
- 1.6 Qu’est-ce que la lumière ?
- 1.7 Qu’est-ce que la lumière infrarouge pour mieux comprendre le projet de Paolo Pettigiani « Les Maldives »
- 1.8 Qui est Paolo Pettigiani ?
- 1.9 Un peu plus sur la technique de la photographie infrarouge
- 1.10 Histoire de la photographie infrarouge
Les Maldives : une manière inconnue d’illustrer une destination fort connue
La série des photos infrarouges devient d’autant plus saisissante avec l’ajout de la photographie aérienne.
Dans Les Maldives Infraland de Pettigiani, tout a l’air extraordinaire ! Les eaux sont rendues dans des tons éthérés de bleus et de verts turquoises.
En même temps, le feuillage reprend les roses et les rouges bien connus que l’on voit habituellement dans ses clichés infrarouges des photos de couleur. Les rives et les barres de sable complètent la palette de couleurs minimaliste. Cette série se différencie de son autre monde qu’il a photographié. Le projet s’appelle « Infraland » et présente un ensemble de clichés plus différents que les clichés des conglomérats qu’il présentait jusqu’à maintenant (voir infra).
Comment Paolo Pettigiani décrit Infraland ou ses Maldives à lui ?
Il décrit Infraland comme une exploration graphique et visuelle de la nature. La photographie infrarouge a été utilisée dans divers domaines et applications. En effet, elle a été utilisée dans la documentation sur la pollution. Aussi, a-t-elle été utilisée dans la documentation sur les enquêtes forestières en agriculture. Également, elle a été utilisée pour des objectifs scientifiques et même pour la surveillance militaire.
Mais des photographes comme Pettigiani ont de plus en plus recours à des utilisations plus créatives pour cette photographie spécialisée. Les changements de couleur surréalistes sont particulièrement forts dans l’herbe et les feuilles. Ceci s’explique par le fait que les éléments contenant de la chlorophylle reflètent fortement la lumière infrarouge dans la longueur d’onde invisible.
DJI Mavic Pro 2 qui rend les Maldives un endroit très original
Pettigiani a utilisé un DJI Mavic Pro 2 converti en spectre complet. Tout comme son Nikon D750 a été modifié pour le rendre sensible aux rayons UV, visibles et infrarouges. En tirant d’en haut, il transforme également les paysages marins et les scènes insulaires des Maldives en œuvres d’art abstraites où les éléments synthétiques sont éclipsés par la beauté de la nature.
DJI Mavic Pro 2 qui photographie les Maldives avec sa caméra Hasselblad
Fabriqués en Suède, les appareils photo Hasselblad sont réputés pour leur design ergonomique emblématique, leur qualité d’image sans compromis et leur savoir-faire suédois. Depuis 1941, les caméras Hasselblad ont capturé certaines des images les plus emblématiques du monde, notamment le premier atterrissage sur la lune.
Le Mavic 2 Pro est équipé du tout nouvel appareil photo Hasselblad L1D-20c. Il est donc conçu en partenariat avec Hasselblad après deux années de recherches infatigables, lLe L1D-20c dispose de la technologie unique HNCS. Cette abbréviation signifie Hasselblad Natural Color Solution de Hasselblad 5. Celui-ci aide les utilisateurs à capturer de superbes prises de vues aériennes de 20 mégapixels dans des couleurs incroyablement détaillées.
Milliard de couleurs de Dlog-M 10 bits et les trois couleurs représentant les Maldives
Mavic 2 Pro prend en charge un profil de couleur Dlog-M 10 bits. Celui-ci offre une plage dynamique plus élevée pour une plus grande flexibilité dans la salle de calibrage. Le système enregistre plus d’un milliard de couleurs (comparé aux 16 millions de couleurs issues des technologies de codage couleur à 8 bits traditionnelles).
Il conserve des détails plus détaillés dans les tons clairs et foncés. On peut désormais capturer les gradations les plus subtiles au coucher ou au lever du soleil, ce qui laisse plus de place pour la post-production.
En quoi consiste les photographies de Paolo Pettigiani ?
L’expérimentation de la lumière infrarouge et l’exploration de la nature ont abouti à des collections de superbes séries photographiques insolites et oniriques de paolo pettigiani. Basé à Turin, ses photos sont exhibées dans beaucoup de villes européennes et du monde.
Uns de ses clichés les plus connus sont les clichés roses et bleus du parc central de New York. On connait aussi ses clichés pleins de contrastes de la ville de Dubaï, en béton. Le photographe transforme les tropiques des Maldives avec des teintes rouge rosâtre qui contrastent avec le célèbre sable blanc et les océans d’un bleu limpide.
Intitulée « Infraland », la nouvelle série de Paolo Pettigiani poursuit le thème principal. La technique consiste en l’ouverture du capteur de son appareil photo pour qu’il soit plus sensible aux rayons ultraviolets, visibles, et infrarouges.
En même temps, les images sont capturées à partir de vues aériennes, apportant une nouvelle perspective à son travail. La technique capture ensuite les paysages insulaires avec des réactions spectaculaires aux éléments contenant de la chlorophylle, tels que l’herbe, les feuilles et les arbres.
Qu’est-ce que la lumière ?
La lumière est une radiation. Elle est conçue comme un spectre composé de lumière ultraviolette (UV) à l’extrémité courte, de lumière visible au centre, et de longueurs d’onde infrarouge à l’extrémité longue.
La lumière ultraviolette n’étant pas visible à l’œil humain. Comme source de rayons ultraviolets la plus puissante est la lumière du jour. Les lampes fluorescentes, aux halogénures métalliques et à vapeur de mercure émettent également des rayons UV. La lumière UV peut être mesurée à l’aide d’un compteur UV.
Ce que l’on peut dire d’extrêmement intéressant sur la lumière visible. Il y a un niveau de lumière supérieur au minimum requis pour voir correctement un objet mais qui l’expose à des dommages inévitables. Les niveaux de susceptibilité aux dommages légers changent selon les matériaux.
Ce qui est le plus sensible à la lumière et dommageable, c’est les textiles. Comme exemple de textile, on peut citer le coton, la laine, la soie et les autres fibres naturelles. Ce qui est également dommageable, c’est la plupart des matériaux à base de papier. Enfin, la plupart des objets d’origine organique sont dommageables. Les moins susceptibles sont le métal, la pierre, le verre, la céramique, la plupart des minéraux, etc.
Qu’est-ce que la lumière infrarouge pour mieux comprendre le projet de Paolo Pettigiani « Les Maldives »
Une fois absorbé, le rayonnement infrarouge provoque une élévation de la température. La lumière infrarouge est également au-delà de la détection de l’œil humain. Les photos des Maldives de Paolo Pettigiani rappellent aussi les négatifs des photos où le vert devient magenta. La verdure riche sur les photos illustrant les Maldives sont en couleur magenta nuancé exactement comme sur les films négatifs.
Il appelle sa série des Maldives Infraland et fait, comme déjà mentionné, du lieu une interprétation infrarouge. On peut faire un parallèle entre la montée des températures au niveau global et son idée de faire une interprétation des lieux infrarouge.
Qui est Paolo Pettigiani ?
Paolo Pettigiani est photographe et directeur artistique. Il a 27 ans et est né en Italie. Passionné de la photographie et du graphisme, il a poursuit ses passions. Sa maîtrise de la photographie infrarouge a fait de lui le photographe de concept infrascape de référence. Il mélange donc la technique de la photographie infrarouge et d’autres techniques artistiques.
Comme étude, il a fait du design et de la communication visuelle à Turin. Il a réalisé sa première série professionnelle à New York. Pour la réaliser, il a séjourné quelques mois dans la Big Apple.
Paolo Pettigiani utilise le dernier cri de la technologie pour réaliser ses oeuvres. En effet, il utilise un drone afin de transformer ses photographies en cartes postales de rêve. Il prend en photos des paysages naturels ou citadins. Pettigiani se laisse facilement impressionner par l’architecture et l’infrastructure des villes cosmopolitaines ou célèbres.
Aujourd’hui, il vit dans le nord de son pays d’origine, l’Italie, et continue de travailler et d’expérimenter. Ce qu’il expérimente, ce sont de nouvelles techniques et perspectives photographiques.
Un peu plus sur la technique de la photographie infrarouge
Cette technique de la photographie infrarouge était très à la mode dans les années soixante du siècle dernier. Wikipédia explique la différence entre la photographie infrarouge proche et l’infrarouge lointain. « En photographie infrarouge, la pellicule ou le capteur photographique utilisés sont sensibles à la lumière infrarouge.
La partie du spectre captée est en fait l’infrarouge proche, d’une longueur d’onde de 700 à environ 900 nm (proche du spectre visible), différente de l’infrarouge lointain, utilisée pour l’imagerie thermique.
Un filtre infrarouge est habituellement ajouté à l’appareil photographique, pour filtrer la lumière visible et ne laisser passer que la lumière infrarouge (ces filtres semblent donc noirs, ou rouge très foncés) ».
Pour beaucoup de gens, cette technique n’a rien à voir avec l’art. C’est un procédé de la technique photographique et rien d’autre. « Les pellicules couleurs inversibles (diapo) disposent de trois couches sensibles, dont deux captant les lumières verte et rouge, la troisième captant les infrarouges.
Toutefois, la couche pour le vert étant également sensible à la lumière bleue, elles doivent être utilisées avec un filtre jaune ou orange pour éviter un rendu trop bleuté. Moyennant quoi, la lumière verte apparaitra en bleu dans l’image, la lumière rouge en vert, et le proche infrarouge en rouge ».
Histoire de la photographie infrarouge
Robert Wood est le pionnier de ce type de prise de vue. Les photographies ou l’effet Wood consistait en la réalisation de photos qui se faisaient avec des films de très longue durée d’exposition. Avec une telle durée d’exposition, la plupart des prises de vue réalisées avec cette technique, étaient des paysages.
On utilisait la technique pour rendre les photos aériennes prises durant la Première Guerre mondiale meilleures. La brûme par exemple emêchaient que l’on puisse voir quoi que ce soit. Les teintures sensibles aux infrarouges ont été produites pour améliorer la qualité de ces photos.
Ce type de photos devient très populaire dans les années 60. Plusieurs artistes les ont utilisées. Parmi les plus connus, on peut citer Jimi Hendrix et Frank Zappa. L’esthétique des années 60 était en unison avec la vague psychédélique.
Voici ce que Paolo Pettigiani dit à propos de la photographie infrarouge. « La photographie infrarouge est l’occasion parfaite pour définir un nouveau point de vue sur les sujets, déclare Paolo, mes infrascapes sont une nouvelle exploration graphique et visuelle de la nature ».
Si vous êtes novice dans le travail infrarouge de Paolo Pettigiani, nous vous suggérons de regarder ses clichés impressionnants. Pour récapituler, Paolo Pettigiani a fait des clichés du Central Park à New York, de Dubaï, de Berlin, de Venise, des Dolomites, des îles Éoliennes et des Maldives, bien évidemment. N’oubliez pas de visiter son site Web, son portfolio Behance et son compte Instagram pour rester constamment au courant de son travail.