Dormir, c’est bon pour la santé. Et cela prolonge l’espérance de vie
Pour beaucoup de personnes à travers le monde, dormir semble être une activité qui prend pas mal de temps, alors même qu’on a trop de choses à faire. Ainsi, dans la société moderne, le sommeil peut rimer avec de la perte de temps. Mais il s’avère qu’en réalité, dormir pourrait nous aider à gagner du temps. Ou, du moins, à augmenter notre espérance de vie. Voici pourquoi.
Dormir, c’est bon pour la santé. Et cela prolonge l’espérance de vie
Une nouvelle recherche effectuée par l’Université du Colorado à Boulder permet d’établir que dormir n’est pas seulement bénéfique pour la santé. C’est aussi une manière de gagner du temps. Les chercheurs qui ont travaillé sur cette étude ont découvert que le risque de maladies cardiaques restait élevé pour les personnes qui ne dorment pas assez ou qui dorment trop. D’une manière étonnante, ces résultats concernaient même les personnes qui avaient une activité physique élevée et avait arrêté de fumer.
Les données médicales ont été analysées pour 461 000 personnes n’ayant jamais eu de crise cardiaque. Leur santé a été surveillée pendant 7 ans.
6 à 9 heures de sommeil nous aident à rester en bonne santé plus longtemps
Il s’est avéré que les participants qui dormaient moins de 6 heures par nuit étaient plus susceptibles d’avoir une crise cardiaque. 20% d’entre eux étaient plus susceptibles à ce genre de problèmes de santé que les personnes qui dormaient 6-9 heures par nuit. Pour ceux qui dormaient plus de 9 heures par jour, les problèmes cardiaques étaient 34% plus fréquents. Un sommeil optimal réduit de 18% ce risque chez les personnes prédisposées génétiquement.
Plus l’écart avec le niveau normal de sommeil est important, plus le risque de crise cardiaque est élevé. Pour les personnes qui dormaient 5 heures par jour, le risque de crise cardiaque était 52% plus élevé que pour le sommeil de 7 à 8 heures par jour. Pour les personnes qui dormaient 10 heures, la probabilité était deux fois plus élevée.
Le manque de sommeil peut affecter le tissu épithélial sur les parois internes des artères. Cela peut aussi contribuer à l’inflammation de la moelle osseuse et conduire à des choix alimentaires incorrects.