Penjing : l’art chinois précurseur du bonsai qui rentre dans les tendances déco de 2022
La décoration de la maison de manière naturelle est rentrée dans nos vies depuis bien longtemps. Son histoire est très intéressante et on est bien au courant des raisons pour l’adapter dans notre intérieur pour changer l’atmosphère et ajouter un peu de vert. Lors d’un déménagement ou bien d’une envie de changement chez vous, on se demande toujours qu’est ce qu’on peut mettre à un peu exotique. Surprendre dans sa déco est toujours une bonne idée, pour innover la déco, surtout si cela est possible d’une manière originale – on vous présente le penjing, ce qu’il vous faut pour donner quelque chose d’extraordinaire et tendance à votre salon.
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1. Qu’est-ce qui le penjing
Si vous voulez découvrir ce qu’il vous faut pour décorer votre intérieur d’une manière originale, il faut bien savoir ce qui vous servira le mieux à partir de votre déco actuelle. Le style campagne chic par exemple offre une excellente base pour une déco inspirée de la culture japonaise qui vous donnera exactement ce que vous pensez et plus encore. Ce n’est pas nouveau, malgré son innovation évidente dans le design intérieur.
En effet, de nos jours, la plupart des gens connaissent l’art du bonsaï et le fait qu’il s’agit d’un arbre miniaturisé, cultivé en pot. Il possède un développement limité grâce à sa taille spécifique et à ses besoins en eau et en substrats particuliers. Son histoire est simple : il est apparu en Europe au XIXe siècle grâce à des voyageurs qui en ont ramené de leurs périples au Japon.
Par ailleurs, le bonsaï – plus précisément, qui s’appelle à l’origine “bon-saï” – est un mot japonais qui signifie “arbre sur un plateau” ou “arbre dans un pot”. Le précepteur du bonsaï est bien le pejing, même s’il fait partie de la tradition japonaise depuis des siècles. On peut donc bien dire qu’ils partagent des caractéristiques communes.
2. Son histoire passionnante
La déco d’intérieur peut également porter sa propre magie avec une histoire qui passionne. Vous pouvez apprendre davantage sur les éléments dans votre décor surtout s’ils sont emplis de symboles comme dans le cas du penjing. En effet, les peintures chinoises de l’époque Song (960 – 1279) montraient que l’homme parvenait à créer dans un seul pot une impression d’immensité dans un petit espace.
Dans la nature, les arbres étaient sûrement, nanifiés naturellement par les affres du climat qu’ils subissaient au flanc des montagnes battues par les vents, et ce phénomène se poursuivait en les replantant dans des contenants décorés d’une manière minuscule.
Ces petits arbres étaient sauvés par les moines bouddhistes chinois et avaient pris le nom de p’en-tsai ou pensai, entre le Xe et le XIIe siècle. Cela a évolué en bonsaï en japonais comme c’est connu aujourd’hui. C’est un art qui était considéré comme une activité de détente réservée à la noblesse.
3. Comment faire votre peijing personnel ?
Dans les éléments de déco intéressants, un des points qu’on aimerait le plus savoir, c’est bien comment le faire nous-même, que ce soit un abat-jour diy, ou qu’on parle d’une décoration suspendue ou bien d’une autre décoration bricolée. Dans le cas du penjing, traditionnellement, sa création se présente sur un suiban, un plateau en marbre blanc, sans trous, long et étroit.
Notez que le choix du rocher est important puisqu’il ne se développera pas comme les plantes normales, il faut donc l’avoir en tête et anticiper. D’autres éléments de décors, habituellement, sont les figurines et des miniatures (tel que des personnages, des bâtiments ou des ponts) peuvent être insérées pour préciser l’échelle du paysage et lui donner plus de réalité. Ce qui définit le style du penjing est bien l’arbre ou les arbres utilisés parmi une quinzaine qualifiés de “traditionnels” :
Pékin penjing:
branches des arbres horizontales et cimes en hémisphère évoquant l’éventail pliant traditionnel chinois ;
Anhui :
utilise l’abricotier du Japon, appelé aussi mume, ume ou umé (Prunus mume) :
Guangxi :
différentes sortes de roches y sont utilisées ;
Guangdong ou Lingnan :
insuffle, par son architecture, du naturel, de la tendresse ;
Hubei ou Dynamic Penjing :
animé d’une impression stimulante ;
Jiangsu penjing:
sophistiquée avec une taille donnant aux cimes la forme de nuages ;
Fujian :
utilise le figuier des banians (Ficus benghalensis) ;
Xuzhou :
issu du style Jiangsu, mais n’utilise que des arbres fruitiers ;
Sichuan penjing:
sobre et simple ;
Shanghaï :
sûrement le plus classique et authentique puisqu’il puise dans la peinture traditionnelle chinoise ;
Yunnan :
utilise des plantes supportant le climat extrême de cette région entre Himalaya et tropiques ;
Taiwan :
mix entre le bonsaï japonais et le penjing chinois traditionnel ;
Yangzhou :
3 troncs d’arbres torsadés identifient ce style ;
Zhejiang :
utilise le pin et le cyprès (3 à 5 plantes dans un penjing) ;
Zhongzhou penjing:
utilise le tamaris (Tamarix).