Les architectes à Amsterdam et leur recherche d’éléments durables
Alors que la crise climatique devient plus aiguë, les architectes ont redéfini exactement ce que peut signifier «architecture durable». Pendant longtemps, l’industrie de la construction a obtenu un laissez-passer pour définir la durabilité comme une alternative moins gaspilleuse aux approches conventionnelles. Maintenant, pour une nouvelle génération de designers, «moins de gaspillage» n’est pas suffisant. C’est ce qu’on découvre avec un nouveau projet à Amsterdam.
Pour eux, l’architecture ne doit pas être de stopper les dommages environnementaux. Il devrait plutôt s’agir d’un renversement des habitudes. Ou encore d’une contribution positive à l’amélioration de l’environnement.
Les architectes à Amsterdam et leur recherche d’éléments durables
En Europe, l’architecture est responsable de 36% des émissions de carbone. Notant l’empreinte carbone élevée du béton, les déchets impliqués dans le fonctionnement des bâtiments et le court cycle de vie de nombreuses structures, issues de l’architecture conventionnelle. Bref, notre société construit mal et démolit de façon peu efficace. Pour remédier à ce problème, plusieurs architectes se sont tournés vers le bois lamellé-croisé (CLT). C’est un type de bois d’ingénierie pré-conçu d’origine durable.
La stratégie des architectes aux Pays-Bas
Ce matériau évite l’utilisation de béton, un matériau à forte empreinte carbone. Il capture également le carbone avec son produit CLT. L’une des considérations fondamentales qui entraîne un grand impact environnemental a été la question de la durée de vie utile de l’architecture. Après avoir traversé un siècle de cycles de succession et de remplacement rapides, les architectes ont commencé à remettre en question cette approche de la construction. Ils créent un cadre dans lequel les bâtiments peuvent être démantelés, réutilisés ou recyclés.
Beaucoup seront surpris de voir les données montrant le grand rôle que jouent les décombres de démolition dans le flux de déchets européen. La ville d’Amsterdam a commencé à automatiser les nombreux ponts levants qui enjambent son réseau de canaux. Elle a rendu obsolète le réseau de postes de contrôle d’une pièce situés autour de la ville. Ces postes servaient aux opérateurs pour léver et abaisser les ponts. Aux Pays-Bas, l’eau n’est jamais loin de tout problème architectural. A cet égard, les architectes néerlandais ont joué un rôle de premier plan dans l’élaboration de stratégies pour les communautés flottantes.