Les sans-abri et la solution géniale pour une aide au logement des sans domicile fixe
Framlab, une agence créative new-yorkaise, a proposé une solution face à l’augmentation du nombre des sans-abri. Les sans-abri pouvaient être logés dans une série de micro-quartiers en 3D composés de modules hexagonaux. Ces unités sont conçues pour se connecter à une structure d’échafaudage. Elles sont également conçues pour être emballées densément et créer une deuxième couche active de lots sur tout le mur vide.
Contenu de la page
- 1 Les sans-abri et le devant d’un cluster imaginaire créant une mosaïque urbaine cellulaire
- 1.1 Les sans-abri et la possibilité pour la ville de New York de les aider tout en créant un espace pub pas comme les autres
- 1.2 Les sans-abri et le respect de l’environnement
- 1.3 Les sans-abri et les micro-quartiers imprimés en 3D dans la ville de New York par Framlab
- 1.4 Les sans-abri aux Etats-Unis : le premier programme de relogement des sans-abri
- 1.5 L’idée de l’Etat de Utah
- 1.6 L’idée vue par le Gouverneur de l’Etat de Utah et sa réalisation
- 1.7 De tels programmes font économiser de l’argent au budget national
- 1.8 Les sans-abri et la réalisation des projets ayant pour objet de les reloger
- 1.9 Les sans-abri et le développement de pareils projets ailleurs
Les sans-abri et le devant d’un cluster imaginaire créant une mosaïque urbaine cellulaire
La proposition pour loger les sans-abri a été créée par Framlab pour fournir un logement à l’année qui peut résister à un temps rigoureux et froid et fournir un espace frais pendant l’été. Tandis que l’extérieur est composé d’un revêtement en aluminium oxydé, l’intérieur offre un environnement doux et convivial.
Les sans-abri et la possibilité pour la ville de New York de les aider tout en créant un espace pub pas comme les autres
La nuit, le cluster peut présenter des illustrations numériques, des informations publiques ou des publicités commerciales.
Les modules imprimés en 3D capturent des vues du paysage urbain à l’extérieur et peuvent être adaptés aux besoins et aux désirs spécifiques de ses résidents. Des meubles, des armoires et des équipements peuvent être intégrés dans l’espace minimal qui n’a pas besoin d’ameublement et d’accessoires supplémentaires. On a également intégré une gamme de technologies intelligentes qui favorisent un espace sûr et confortable pour l’habitant.
Une vaste gamme d’unités lobées peut être créée, comme une chambre avec un coin d’étude, une unité de chambre à coucher ou une unité de salle de bains. Ces unités permettraient un déploiement rapide des communautés hébergées. L’emménagement des gens serait une réalité et on agrandira les communautés en question avec l’environnement bâti tout aussi vite.
Les sans-abri et le respect de l’environnement
On a imprimé les modules intérieurs en 3D à partir de bioplastiques recyclables. Un assemblage respectueux de l’environnement et économique a été offert.
En tirant parti des technologies de préfabrication, une communauté d’unités Logements pour les sans-abri peut être érigée en quelques jours. Un mur typique de 50 pieds x 70 pieds peut accueillir jusqu’à 95 unités. Tandis que l’apparition des modules au cours de la journée forme une mosaïque urbaine, la nuit, ils ont été conçus pour être en mesure de présenter des illustrations numériques, des informations publiques ou de la pub.
Les sans-abri et les micro-quartiers imprimés en 3D dans la ville de New York par Framlab
À mesure que les villes se densifient, les terrains vacants traditionnels (horizontaux) disparaissent et des terrains verticaux émergent. Le déploiement rapide du système permet aux communautés hébergées de se relocaliser et de s’étendre avec les changements de l’environnement bâti.
L’épine dorsale d’un cluster d’hébergements est un cadre d’échafaudage avec une circulation verticale intégrée et des capacités d’installation in situ.
Les sans-abri aux Etats-Unis : le premier programme de relogement des sans-abri
Le premier Etat aux Etats-Unis qui s’est l’Etat de Utah qui a adopté un programme pour loger les sans-abri. L’idée que chaque personne vivant dans la rue devait obtenir son propre logement stable a été très bien réfléchie. Bien que cet Etat soit un des plus conservateurs aux Etats-Unis, l’idée née, présentée et réalisée a vraiment bien marché.
L’idée de l’Etat de Utah
Depuis 2004, en une dizaine d’années, le nombre des sans-abri a baissé de plus de 70%. Ainsi, les sans-abri ont retrouvé un endroit où vivre. Cet accès au logement a été considéré comme plus important que l’accès à l’hygiène et à la nourriture. Ce dernier est en effet fondamental aussi, certes, mais pas suffisant. Car les aider à avoir accès à l’hygiène et à la nourriture leur permettait juste de survivre. Or, les aider à se reloger leur permettrait d’avoir un fresh new start. C’est justement ce renouveau qui leur donnerait la possibilité de recommencer à espérer améliorer leur condition de vie. La stabilité leur redonnerait confiance et envie de vivre mieux.
L’idée vue par le Gouverneur de l’Etat de Utah et sa réalisation
Une grande partie des sans-abri aux Etats-Unis sont victimes de troubles mentaux ou d’addiction. Rien pourtant n’a arrêté le Gouverneur de l’Etat de Utah de poursuivre son plan de relogement des sans-abri atteints de problème de santé de telle ampleur. Pour lui, leur redonner de la confiance et d’espérance pouvait durablement les aider à vouloir combattre les addictions et poursuivre un programme de soins auquel ils pouvaient adhérer. Il a lui-même dit qu’il n’y avait rien de plus simple et il l’a annoncé presque comme une sorte de slogan, que si on voulait avoir moins de sans-abri, il fallait tout simplement les placer dans des abris.
De tels programmes font économiser de l’argent au budget national
Non seulement de telles solutions aident les plus démunis à retrouver de la confiance et leur donnent la possibilité de se remettre sur pied mais elles ne pèsent pas au budget national. Au contraire, une réalisation de tels projets bien réfléchis et économiquement soutenue peut faire économiser de l’argent public.
Les sans-abri et la réalisation des projets ayant pour objet de les reloger
Il faut commencer par identifier les individus dans le besoin. Puis, il faut les assister à affronter leur peur de réintégrer la société après avoir vécu pendant des années à l’écart. Enfin, il faut arriver à les convaincre que ce logement ne leur sera pas repris. On a dû déployer de la persévérance pour les faire croire que réintégrer la société était possible et leur redonner goût à la vie en société.
Pour illustrer l’obstacle psychologique auquel les sans-abri sont confrontés, on peut donner l’exemple d’une des femmes qui avait vécu longtemps dans la rue. Elle a été finalement persuadée d’emménager dans un des logements. Au début, elle ne voulait pas faire confiance mais l’équipe responsable des questions relatives au relogement des sans-abri est parvenue à la convaincre que rien ne lui serait repris si elle l’intégrait.
Pendant des semaines ses affaires ont été rangées sur le lit et elle préférait dormir sur le sol. Il lui a fallu pas mal de temps pour s’habituer à l’idée que le logement lui avait été donné d’une manière irrévocable. La réadaptation a effectivement commencé à partir d’un moment donné.
Les sans-abri et le développement de pareils projets ailleurs
Peut-on créer de tels modules intérieurs imprimés en 3D dans d’autres villes et notamment en Europe ? Le problème qui pourrait se poser si on voulait créer des logements sur les échafaudages des bâtiments serait la taille plus petite des quartiers et des bâtiments dans les villes en Europe. Il serait plus difficile de faire construire des clusters de telle sorte. C’est pour cela peut-être qu’en Europe on a tendance à emménager les sans-abri dans des bâtiments abandonnés.