Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, les nouvelles technologies nous aident à nous mobiliser !
Nous sommes à quelques jours de Pâques et, comme toute période de fêtes, celle-ci sera probablement associée à des quantités importantes de nourriture gaspillées.
Le gaspillage alimentaire au centre de plusieurs initiatives
La plupart des déchets alimentaires sont produits à l’échelle de l’entreprise. C’est le cas par exemple des supermarchés qui jettent des fruits et des légumes non distribués ou bien des articles dont la date est dépassée. De nombreuses entreprises sont de plus en plus conscientes de ce problème. Pour y remédier, elles vendent de tels articles à un prix réduit.
Mais il est tout aussi important de noter que nous sommes tous responsables du gaspillage alimentaire. De fait, tous les ans, nous gaspillons une quantité absolument ridicule. Et une bonne partie de ce gaspillage se fait pendant les périodes de fêtes et de vacances.
Pour résoudre ce problème, de nombreuses initiatives sont mises en place à travers le monde. Par exemple, il y a quelque temps, le chef britannique Jamie Oliver a lancé son projet contre le gâchis de nourriture. Il a même ouvert un café à Londres, le Fresh Thinking Café. Son menu comprend des recettes proposées par les clients. Elles sont réalisées, dans la mesure du possible, avec les produits que les magasins locaux avaient en surplus.
Les nouvelles technologies au service de la lutte contre le gaspillage alimentaire
La bonne nouvelle, c’est qu’aujourd’hui on peut tous lutter contre le gaspillage alimentaire. Pour cela, on se mobilise grâce aux nouvelles technologies. Plusieurs pays européens possèdent déjà leurs plateformes de partage d’information dans cet objectif. Neighbourly Food, Copia, FoodWe, zéro-gâchis.com sont autant d’exemples de plateformes de ce type. Elles mettent en relation les distributeurs de produits alimentaires avec des organisations ou des particuliers. D’autres platefromes, comme Cropmobster en Californie, entendent aider les producteurs à mettre à profit le surplus de leur production.
Enfin, il existe aussi les applications pour smartphone, comme Olio et Too Good To Go. Les deux applications proposent de mettre en contact des producteurs, des restaurants ou de simples individus avec des personnes qui souhaitent reprendre le surplus. On pourrait alors décider d’utiliser les produits ou de les donner à ceux dans le besoin.