Hémorroïdes traitement ; types d’hémorroïdes ; causes d’apparition et prévention
Hémorroïdes traitement, types, cause et prévention, voici le sujet du présent article. Celui-ci devrait intéresser une personne sur deux. On dit qu’il faut parler plutôt de maladie hémorroïdaire.
Les hémorroïdes sont des formations normales de l’anus à cause du réseau de vaisseaux sanguins entrelacés. Donc ce sont des veines dilatées qui se forment dans l’anus (hémorroïdes internes) et / ou le rectum (hémorroïdes externes). Pourquoi dit-on des formations normales ? Parce qu’il est normal d’avoir des veines légèrement gonflées au niveau anal surtout au moment de la défécation. Le problème, c’est que les hémorroïdes sont des veines dilatées d’une manière permanente.
Contenu de la page
- 1 Hémorroïdes traitement de la maladie hémorroïdaire
- 1.1 Symptomes ou comment reconnaître les hémorroïdes
- 1.2 Hémorroïdes internes et hémorroïdes traitement
- 1.3 Hémorroïdes externes et hémorroïdes traitement
- 1.4 Certaines causes de la maladie hémorroïdaire ; hémorroïdes traitement
- 1.5 D’autres causes de la maladie hémorroïdaire ; hémorroïdes traitement
- 1.6 La prise de médicaments comme cause de la maladie hémorroïdaire ; hémorroïdes traitement
- 1.7 Y a-t-il des personnes à risque ?
- 1.8 Y a-t-il des facteurs de risque ?
- 1.9 Hémorroïdes traitement par des cachets
- 1.10 Hémorroïdes traitement par une première opération
- 1.11 Hémorroïdes traitement par la première technique de Longo
- 1.12 Hémorroïdes traitement par la technique de Longo améliorée
- 1.13 Hémorroïdes traitement par la technique de Bellan
- 1.14 Hémorroïdes traitement : lequel choisir ?
- 1.15 Quelles précautions post-opératoires prévoir ?
- 1.16 Que faut-il savoir sur la cicatrisation des hémorroïdes traitement ?
- 1.17 Prévenier autant que cela se peut
Hémorroïdes traitement de la maladie hémorroïdaire
Ce qu’on appelle une maladie hémorroïdaire, c’est lorsque les hémorroïdes internes ou externes se manifestent anormalement. C’est à dire que la personne qui a une présence d’hémorroïdes constate des saignements, des douleurs et / ou une augmentation de volume.
Cette maladie touche autant l’homme que la femme. Elle apparaissent vers la trentaine et devient de moins en moins fréquente après l’âge de soixante ans.
Symptomes ou comment reconnaître les hémorroïdes
C’est facile de reconnaître l’hémorroïde au toucher ou à la vue. Elle sort de l’anus sous la forme de protubérances sensibles et visibles, que ce soit une hémorroïde interne ou externe. En ce qui concerne la sensation, celle-ci commence par une démangeaison et se transforme en brûlure. La sensation n’est pas agréable du tout. Elle peut être très douleureuse.
Au moment de la défécation, on saigne de l’anus. La défécation peut aussi être couverte de sang. Le rectum et l’intérieur du rectum est enflé. Ça pique et parfois elle fait si mal qu’on arrive pas à s’asseoir. Il est conseillé de s’allonger sur le côté après avoir mis de la crème traitante et d’attendre que la crise passe.
Hémorroïdes internes et hémorroïdes traitement
Elles se forment dans la partie inférieure du rectum, c’est-à-dire de l’anus. Il y a quatre degrés de progression de ce types d’hémorroïdes. Le premier stade d’évolution est lorsque l’hémorroïde demeure à l’intérieur de l’anus.
Puis, lors du deuxième stade, elle sort de là, au moment de la défécation et revient en position préliminaire après qu’on arrête de faire tout effort. Ensuite, lors du troisième stade, elle sort à l’extérieur mais n’arrive pas à revenir en position normale après la défécation. Pour la faire rentrer, il faut utiliser ses doigts. Enfin, le quatrième degré est celui où l’hémorroïde est si grand que l’on ne peut plus le faire rentrer.
Hémorroïdes externes et hémorroïdes traitement
Une enflure dans toute la zone peut être causée en cas d’apparition d’hémorroïdes externes. C’est possible que les hémorroïdes externes soient plus sensibles que les hémorroïdes internes. Le risque de se former un caillot de sang dans la veine dilatée est plus grand au niveau de l’orifice de l’anus.
Certaines causes de la maladie hémorroïdaire ; hémorroïdes traitement
Il n’existe pas de cause précise de la maladie hémorroïdaire. Cependant, on peut parler de facteurs de risque. Si une personne rencontre souvent des troubles du transit intestinal, comme une constipation mais aussi diarrhée, on peut considérer qu’il existe un tel facteur de risque. Le transit intestinal doit être normal et cela exclut les constipations permanentes ou les diarrhées constantes.
Autre facteur de risque, c’est la malbouffe. L’aliementation ou les boissons qui peuvent contribuer à la formation des hémorroïdes, sont les épices, les boissons alcooliques et les aliments pauvres en fibres.
D’autres causes de la maladie hémorroïdaire ; hémorroïdes traitement
La sédentarité est une autre cause de la maladie hémorroïdaire. La position assise pendant des années est celle des chauffeurs, des employés restant assis devant les ordinateurs, etc. Puisque l’on ne peut pas changer les conditions de l’exercice du travail dans la plupart des cas, il faut bouger, marche et faire des exercices avant ou après le travail.
La pratiques de certains sports n’est pas plus avantageuses pour ceux qui craignent l’apparition des hémorroïdes. En effet, si les sports sont pratiqués assis, le risque d’avoir des hémorroïdes est important. Ces sports sont l’équitation, la moto, le vélo, etc.
La prise de médicaments comme cause de la maladie hémorroïdaire ; hémorroïdes traitement
Prendre des antidépresseurs, des laxatifs, les hypnotiques et les traitements comme les suppositoires, semble provoquer l’apparition d’hémorroïdes.
Y a-t-il des personnes à risque ?
Les premières personnes à risque sont toujours dont les parents ou un proche souffre d’hémorroïdes. Puis, il y a les femmes enceintes qui en souffrent sûrement et sont de ce fait des personnes à risque. Il y a aussi les femmes ayant donné naissance par accouchement vaginal. Enfin, les personnes avec cirrhose du foie sont des personnes à très haut risque.
Y a-t-il des facteurs de risque ?
Oui ! Les constipations ou les diarrhées régulières sont des facteurs de risque. L’obésité en est un autre. La vie sédantaire, comme mentionné, présente un facteur de risque indubitable. Le soulèvement fréquent d’objets lourds est un autre facteur de risque. Pratiquer le coït anal en est un autre.
Hémorroïdes traitement par des cachets
En cas de thrombose hémorroïdaire, c’est-à-dire que lorsqu’un caillot de sang se forme dans une hémorroïde, on souffre pas mal. En effet, c’est douleureux ! Des analgésiques et des laxatifs émollients ramollissant les selles peuvent être pris. Mais les traitements locaux ou oraux ne sont parfois pas suffisants. Des interventions chirurgicales pourraient être la solution efficace. Il y a plusieurs types de chirurgies traitant les hémorroïdes.
Hémorroïdes traitement par une première opération
La toute première opération est toujours légère. Elle ne détruit pas les hémorroïdes. On protège juste les étirements. C’est un traitement instrumental qui se fait dans le cabinet du proctologue. Il s’agit de constituer une petite zone cicatricielle de la paroi anale par un agent chimique qui s’appelle sclérose, par électrocoagulation, par photo-coagulation ou par ligature élastique au sommet de l’hémorroïde.
Chez un patient sur deux, les signes disparaissent mais les effets ne sont pas visibles dans l’immédiat. Des douleurs ou des saignements s’observent chez environ 10 % des patients.
Si cela s’impose, on procède à l’ablation des hémorroïdes. Cela peut s’avérer nécessaire chez un patient sur dix. La procédure chirurgicale s’appelle hémorroïdectomie et ne doit pas se pratiquer au moment d’une crise hémorroïdaire.
L’hémorroïdectomie est effice mais l’intervention chirurgicale provoque d’importantes douleurs. L’hospitalisation prolongée est obligatoire dans ce cas. Le patient nécessitera forcément des soins locaux quotidiens jusqu’à cicatrisation complète.
Hémorroïdes traitement par la première technique de Longo
Depuis la fin des années 90, une nouvelle technique a commencé à être pratiquée. C’est toujuors une technique de ligature élastique mais qui ne demande que trois jours de repos après l’intervention. Elle porte le nom de celui qui l’a présentée pour la première fois, l’italien M. Longo. Les soins à domicile post-opératoires sont quasi inexistants. Le patient ne ressent pas vraiment de douleurs après l’opération.
« Toutefois », souligne en 1997 le Dr Benoît Maury, proctologue, « plusieurs médecins ont pu constater des hémorragies secondaires après le 10e jour, une rupture de l’attache, ainsi que des récidives de l’extériorisation des hémorroïdes ».
Hémorroïdes traitement par la technique de Longo améliorée
La technique Longo s’est par la suite améliorée. L’élastique est substituée par une afrafe. On cherche à éviter les hémorragies. Lors de la nouvelle intervention chirurgicale qui ne dure que quinze minutes, on place une agrafe circulaire sur la muqueuse rectale. On veut empêcher les hémorroïdes de sortir. Un mois plus tard, l’agrafe est expulsée naturellement.
Autres avantages, c’est que cette intervention ne fait pas de lésion sur le sphincter ou le canal anal. Pas de douleurs. Le patient ne reste à l’hôpital que deux jours et se rétablit relativement vite. Il y a quelques inconvénients aussi, comme les effets indésirables, mais la technique est tout de même de préférence que la précédente.
Hémorroïdes traitement par la technique de Bellan
Cette technique consiste à effectuer une anoplastie au pôle postérieur à laquelle sera ajoutée un nettoyage délicat des ponts cutanéo-muqueux. Cette mesure chirurgicale est plus pratiquée en France que la technique de Longo.
Hémorroïdes traitement : lequel choisir ?
Seul le gastro-entérologue proctologue peut donner bon conseil au patient. Selon le stade de chaque patient, la solution proposée variera. Il faut tout de même savoir que tout doit commencer par les bons gestes d’hygiène élémentaire. Ensuite, il faut savoir que les traitements par lesquels on commence d’habitude, ce sont toujours les traitements médicaux légers.
L’opération n’est envisageable que lorsqu’aucun autre traitement n’apportera le résultat escompté. Aucune opération n’est anodine. L’ablation des hémorroïdes peut, elle aussi, conduire à des complications. En effet, des complications graves comme le rétrécissement anal ou l’incontinence peuvent en être la suite.
Quelles précautions post-opératoires prévoir ?
Les opérations ont la fâcheuse réputation de faire mal. Un anesthésique local de durée prolongée est infiltré pendant l’anesthésie générale qui permet évidemment de largement diminuer la douleur pendant la première journée entière. De plus, les médecins prévoient des médicaments anti-douleur comme la morphine qui s’attaque aux pics douloureux surtout au moment des selles ou des soins post opératoires.
Il faut obligatoirement prévenir les constipations et commencer à prendre de laxatifs doux afin de ne pas en vivre une. Si une personne tarde à avoir sa selle un fécalome peut prendre forme. Ce dernier est un bouchon de selles qui doit sortir de manière indolore. Pour être prêt à avoir une évacuation des selles fluide, faites un lavement destiné à les ramollir. Par ailleurs, il ne faut surtout pas arrêter de prendre les laxatifs.
Le lavage de l’anus opéré doit être fait à la douchette deux fois par jour après chaque selle. Éviter d’utiliser le papier toilette. Appliquer régulièrement de la pommade sur la plaie désinfectée.
Que faut-il savoir sur la cicatrisation des hémorroïdes traitement ?
Il faut s’armer de patience et de courage parce que la cicatrisation est longue. Elle dure deux mois à peu près. Parfois plus. Pendant toute la période, les démangeaisons sont fréquentes. La douleur, l’absence de confort, la nécessité de se laver au savon très doux et à la douchette après être allé aux toilettes, exige que le patient soit en arrêt maladie pendant au moins un mois après l’opération.
En cas d’hémorragie qui peut survenir après la tombée de la croutte de la plaie, que l’on appelle la chute d’escarre, un traitement local doit avoir lieu. La plupart du temps, il s’agit d’un pansement compressif. Malheureusement, il s’agit parfois de manipulation chirurgicale complémentaire pour arrêter le saignement. D’où la recommendation de ne pas voyager et de ne pas prendre l’avion une vingtaine de jours après l’opération.
En cas de rétrécissement anal, appelé sténose, il faut faire faire une dilatation ou se faire opérer de nouveau.
Il arrive que la plaie post-opératoire s’infecte. En effet, un abcès peut se former dans ce cas précis et indésirable, et si c’est le cas, un geste chirurgical supplémentaire est à envisager sans que ce soit obligatoire.
Il faut surtout se faire suivre après l’opération. En effet, le médécin traitant doit pouvoir diriger la cicatrisation et dépister les dangers potentiels concernant le rétrécissement, l’infection, la chute d’escarre, etc.
Prévenier autant que cela se peut
On ne peut trop dire qu’il faut maintenir une bonne hygiène en général et anale, en particulier. À part les éléments chimiques que notre peau est obligée de tolérer, il vaut mieux s’essyer les fesses avec des lingettes qu’avec du papier toilette. Le mieux c’est de pouvoir se laver les fesses à la doucettes et au savon doux après les selles.
Priviligier une alimentation riche en fibre végétale ! Cela veut dire qu’il faut manger des petits pois, des pommes de terre, des choux de Bruxelles, des épinards, des aliments à grains entiers, etc.
Éviter de consommer le piment, les épices fortes, le thé, la moutarde et trop de pâtisserie. Boire beaucoup d’eau sans tout de même exagérer. Les quantités d’eau sans aucune modération font travailler les reins.
Il faut éviter d’augmenter la pression sanguine dans les vaisseaux tout au cours de votre vie. Cela veut dire qu’il ne faut pas soulever des objets dont le poids est trop lourd, par exemple.
Consommer du miel, des pommes, des prunes sèches et de l’aloe vera. Boire deux litres d’eau par jour et trois en été !