Comment réussir son compost : voici 3 erreurs courantes et comment les éviter !
Lorsqu’il s’agit de faire rapidement un excellent compost pour votre jardin, vos parterres de fleurs et autres, vous pouvez avoir beaucoup de succès simplement en évitant trois des erreurs de compostage les plus courantes que font de nombreux jardiniers amateurs. Faire du compost maison est un moyen incroyable d’alimenter vos fleurs, légumes, arbustes et arbres. Non seulement le compost est plein de minéraux et de nutriments, mais il regorge également de bactéries et de micro-organismes bénéfiques. Tous ces bienfaits contribuent à transformer un sol ordinaire en une centrale électrique suralimentée et remplie d’humus. C’est bien la raison pourquoi, c’est important de savoir comment réussir son compost facilement pour avoir le plus possible. Voici donc nos astuces pour un bon compost !
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Ne pas ajouter le bon mélange de matériaux
Il n’y a rien de plus frustrant pour un jardinier amateur qu’un tas de compost ne se décompose pas en temps voulu. Un mauvais tas de compost peut être plus que frustrant, il peut aussi être inesthétique, sentir mauvais et attirer plus que sa part de vermine et de parasites. La plus grosse erreur, et de loin, que l’on commet dans les tas de compost domestiques, c’est d’avoir un mauvais mélange de matières. Pour se décomposer rapidement, un tas de compost doit contenir le bon mélange de matières à base de carbone et d’azote.
Les matières carbonées sont des matières plus sèches. Elles ne servent pas à réchauffer instantanément un tas, mais se décomposent pour restituer leurs nutriments. Les matières carbonées comprennent la paille ou le paillage, l’herbe morte, les bâtons, les brindilles, les feuilles, etc. Les matières azotées sont plus humides ou vertes. Elles comprennent l’herbe verte, les épluchures de légumes, le fumier, le marc de café et les déchets et pelures de fruits.
Ce sont les matières azotées qui contribuent à générer de la chaleur dans un tas. Pour avoir un tas qui se décompose bien, il faut un rapport d’environ 4 parts de carbone pour une part d’azote. S’il y a trop de carbone et peu d’azote, le tas ne peut pas se réchauffer. S’il y a trop d’azote et pas assez de carbone, un tas peut devenir trop humide et pâteux, et là encore, aucune chaleur ne se produira.
Par exemple, un énorme tas de feuilles peut mettre des années à se décomposer. Mais en le mélangeant avec un bon ratio de matières azotées peut devenir un excellent compost en seulement 3 mois ! Rappelez-vous simplement d’essayer de garder votre tas proche de la fourchette de quatre parties de carbone et d’une partie d’azote.
Comment réussir son compost ? Rappeler vous de retourner le tas
Sans oxygène, un tas de compost ne peut pas générer de chaleur. Et sans chaleur, la décomposition se fait au ralenti. Le résultat ? Un tas stagnant et peu performant. Malheureusement, si vous ne retournez pas régulièrement votre tas, le centre du tas est privé d’oxygène. Mais en retournant le tas, l’oxygène est renvoyé au centre. Et ainsi, la décomposition et le chauffage du tas peuvent se poursuivre à pleine puissance.
La façon la plus simple de retourner un tas est d’utiliser une fourche. Elle vous permet de retourner les matériaux, en prenant les restes extérieurs et plus frais et en les plaçant au milieu du tas. En retournant le tas, vous ajoutez de plus en plus d’air au mélange.
Plus vous retournez votre tas fréquemment, mieux c’est. Une fois par jour est idéal pour faire du compost rapide. Mais au minimum, retournez-le au moins deux fois par semaine pour maintenir l’apport d’oxygène au cœur du tas. Un dernier avantage du retournement fréquent est que l’air constant réduit les odeurs au minimum. Le compost est bien important pour la fertilisation de vos plantes comme les engrais naturels.
Pour cela, il faut bien savoir comment le maintenir en bonne forme. Tout comme un tas de compost a besoin d’oxygène pour fonctionner, il a également besoin d’humidité. Mais attention, pas trop d’humidité quand même. Il est essentiel que votre tas ait un taux d’humidité idéal pour que le processus de décomposition se poursuive. En règle générale, les matériaux d’un tas parfaitement équilibré devraient ressembler à une éponge bien essorée. Ni trop humide, ni trop sec, mais juste légèrement humide.
Un tas trop humide ou trop sec
Un tas trop humide étouffe malheureusement tout oxygène. Un tas humide est généralement plus odorant, car les matériaux deviennent visqueux et gluants. Si votre tas est trop sec, ajoutez simplement de l’eau pour augmenter l’activité. Pour les tas humides, ajoutez plus de charbon sec.
Et s’il pleut trop, il suffit de le couvrir pour éviter qu’il ne soit détrempé. Si vous recevez beaucoup de pluie, vous pouvez couvrir votre tas pour l’empêcher de devenir trop humide. Et si vous subissez une longue période de sécheresse, ajoutez de l’eau au fur et à mesure que vous retournez votre tas.