Les ressortissants des États-Unis toujours limités d’entrée en Union Européenne
L’Union européenne a confirmé que les voyageurs américains ne pourront pas entrer dans son territoire alors que l’Union commence à assouplir les restrictions de voyage imposées plus tôt cette année en réponse à la pandémie. Les voyageurs en provenance des États-Unis, ainsi que du Brésil et de la Russie, ont été interdits d’entrée en raison de l’incapacité de leur pays à contenir la propagation du coronavirus.
L’UE est en cours d’assouplissement des restrictions pour venir en aide au tourisme
Les citoyens de 14 pays, dont le Canada, le Japon, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Chine, sous réserve d’un accord de réciprocité en cours, pourront entrer pour la première fois depuis mars, alors que l’UE tente de rajeunir l’industrie touristique vitale du continent.
Cependant, malgré les besoins économiques pressants, l’UE a jugé qu’il était trop risqué de permettre aux voyageurs américains de rentrer. Le taux d’infection aux États-Unis est trop élevé, et la réponse de l’administration Trump n’a pas assuré les experts que cela va changer bientôt. Les États-Unis ont institué en mars leur propre interdiction de voyager pour les visiteurs en provenance d’Irlande et de l’espace schengen de voyage commun en provenance de 26 pays (dont 22 pays de l’UE).
Les États-Unis ont été frappés relativement tard par la pandémie et en sont devenus l’épicentre mondial
Bien que les États-Unis aient été frappés relativement tard par la pandémie, ils sont depuis devenus l’épicentre mondial, en raison de ce que les experts ont critiqué comme une réponse confuse et fortuite. Le président Trump a minimisé à plusieurs reprises la gravité de la pandémie, affirmant en février, par exemple, que le virus était « très sous contrôle »; que les États-Unis n’auraient « rès ô » qu’une poignée de cas; et que la maladie disparaîtrait « comme un miracle ».
L’interdiction de voyager de l’UE fait quelques concessions pour les voyageurs ayant « une fonction ou un besoin essentiel ». Cela comprend les professionnels de la santé, les diplomates, les travailleurs agricoles temporaires et les « citoyens des pays tiers voyageant dans le but d’étudier ».