Quelles sont les conséquences de la mauvaise alimentation ?
Une étude récente de l’Institut de l’évaluation de la santé de Washington indique que la mauvaise alimentation est responsable des décès d’onze millions de personnes à travers le monde en 2017. En cause ? L’abondance de sel, de sucre et de viande transformée dans nos plats. Elle peut contribuer aux maladies cardiovasculaires, au cancer et au diabète.
La mauvaise alimentation – produits trop salés, trop sucrés ou transformés
L’étude, menée dans 195 pays à travers le monde, a montré que la proportion de décès liés au régime alimentaire était la plus élevée en Ouzbékistan. Elle était la plus faible en Israël. Les Etats-Unis occupent la 45ème place dans le classement. La Grande-Bretagne vient en 23ème place.
Sur le plan global, la consommation moyenne d’aliments sains comme les noix, les graines, le lait et les produits entiers est trop faible. En plus de privilégier la mauvaise alimentation, beaucoup de personnes consomment également de grandes quantités de boissons contenant une trop de sucre. Les conséquences ? En 2017, un décès sur cinq dans le monde était associé à une mauvaise alimentation.
L’étude a évalué le poids global des maladies et les tendances dans le domaine de l’alimentation entre 1990 à 2017. Elle est fondée sur 15 critères.
La consommation de boissons riches en sucre dépasse de plus de dix fois la valeur recommandée
Les spécialistes indiquent que l’alimentation riche en sel, en sucre et en « mauvaises » graisses est un facteur de risque en particulier pour les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires. Elle est associée aussi à des accidents cérébrovasculaires, au diabète et au cancer.
Ainsi, le mauvais régime alimentaire peut être évoqué à propos d’onze millions de décès associés à travers le monde en 2017. Près de 10 millions en sont dus à une maladie cardiovasculaire. Du reste, environ 913 000 sont causés par un cancer. Environ 339 000 décès sont dus à un diabète de type 2.
Sur le plan global, le régime alimentaire de la population de notre planète est mauvais. Il comprend moins du quart de la quantité recommandée de produits à base de grains entiers. En moyenne, on en consomme 29 grammes par jour au lieu de 125 grammes. En revanche, on mange le double de la quantité recommandée de viandes transformées.