Le Canada entend renoncer aux produits en plastique à usage unique à partir de 2021
Après l’Union Européenne, le Canada vient d’annoncer qu’il entend renoncer aux produits en plastique à usage unique à l’horizon de 2021. De cette façon, le gouvernement du pays cherche à réduire les déchets produits pas le pays tous les ans. Il en estime le nombre à 3 millions de tonnes par an.
Le gouvernement canadien entend réduire la pollution engendrée par le pays
Actuellement, les canadiens utilisent 15 milliards de sacs en plastique par an. Ils se servent aussi de 57 millions de pailles en plastique chaque jour. Le gouvernement estime aussi qu’une partie relativement minime de ces déchets sont recyclés de façon satisfaisante. Il s’agirait d’environ 10% des déchets plastiques du pays.
Avec cette décision, le Canada se lance dans le mouvement mondial qui cherche à interdire les produits en plastique à usage unique. Il s’agit en particulier des sacs et des pailles faits en plastique. Le Premier ministre canadien a indiqué que cette décision est inspirée notamment par l’annonce de l’Union européenne. Comme on le sait, l’UE a décidé d’interdire ce genre de produits.
La liste définitive des produits interdits sera adoptée après un examen attentif
Pour décider quels seront les produits interdits, le gouvernement canadien a commandé un rapport spécifique. Celui-ci porte sur les déchets en plastique et sur la pollution qui en est causée. Les autorités du pays ont annoncé qu’elles prendront leur décision une fois le rapport publié.
Parmi les principaux produits pointés de doigt déjà dans la décision de l’UE, on trouve les sacs de courses, les pailles, les couverts et les assiettes en plastique. D’ici 2021, le gouvernement canadien n’aura pas uniquement à établir la liste des produits interdits. Il devra aussi se pencher sur les cas spécifiques liés à leur utilisation (pour des raisons liées à l’hygiène, par exemple). C’est probablement pour cette raison que le gouvernement du pays a annoncé qu’il mènera des consultations publiques avant d’adopter la liste définitive de produits interdits.