Brexit : le premier cas de psychose causé par le référendum
Le référendum sur le Brexit a provoqué une psychose aiguë chez un homme, a déclaré un psychiatre britannique cité par The Independent. C’est le premier cas officiellement documenté de psychose provoquée par le Brexit. En même temps, un nouveau rapport met en garde que les bouleversements politiques sont susceptibles à conduire à de graves problèmes de santé mentale.
En Grande Bretagne, on parle du premier cas de psychose causé par le Brexit
Le patient, âgé d’environ 40 ans, a décrit sa famille comme “multiculturelle”. Il se serait adressé à un spécialiste après avoir remarqué que sa santé mentale se détériorait rapidement peu de temps après les résultats du référendum. Il a déclaré être de plus en plus préoccupé par des incidents raciaux.
Le médecin traitant du patient a expliqué que l’épouse du patient a fourni plus d’informations sur son état. Après l’annonce des résultats du référendum sur le Brexit le 24 juin 2016, il aurait commencé à passer plus de temps à diffuser ses réflexions sur les réseaux sociaux. Elle a ajouté : « Ses inquiétudes concernant des incidents raciaux se sont intensifiées. Son sommeil s’est détérioré ».
Le stress lié au travail et les tensions au sein de la famille pourraient avoir contribué à la situation
Après avoir été admis dans un service psychiatrique, le patient a été qualifié de nerveux. Il aurait essayé de creuser le sol de la pièce pour s’échapper. Le partient pensait en outre que les informations à la radio lui étaient adressées. Il a également éprouvé des hallucinations.
Les sources indiquent cependant que la patient a connu des tensions au sein de sa famille. Le stress lié à son travail pourrait aussi avoir contribué à la maladie.
L’homme s’est rétabli dans les deux semaines grâce à un traitement à base de médicament antipsychotique. Il y a 13 ans, il a connu des problèmes similaires après un stress lié au travail.
Les médecins citent des études selon lesquelles le Brexit est une source de préoccupation grave pour les jeunes. Selon des chercheurs du Royal College of London et de l’Université Harvard, le nombre d’antidépresseurs prescrits en Angleterre a augmenté à la suite des résultats du référendum sur le Brexit.