Les revêtements de sol amortissant en caoutchouc sont-ils la meilleure option pour les aires de jeux ?
Les revêtements de sol amortissant en caoutchouc pour aires de jeux protègent certes les enfants des blessures. Mais il s’avère qu’ils pourraient contenir beaucoup trop de plomb. Tels sont les résultats d’une étude menée par l’Université d’Harvard.
Les revêtements de sol amortissant pour aires de jeux sont-ils la meilleure solution ?
Les chercheurs ont examiné la présence de plomb dans le sol, le sable, dans les feuilles en décomposition et dans les revêtements de sol en caoutchouc sur 28 terrains de jeu de Boston. La quantité de plomb dans le revêtement de sol en caoutchouc était souvent deux à trois fois supérieure à celle des autres surfaces. Des niveaux élevés de plomb ont également été trouvés dans le sol. C’est pourquoi, ils indiquent que le sable et les feuilles sont un choix plus sain pour le revêtement de sol amortissant d’une aire de jeux.
Actuellement, les revêtements en caoutchouc deviennent de plus en plus répandues sur les terrains de jeux. Ils sont regardés comme un bon moyen de protéger les enfants contre les blessures. De plus, ils sont parfois réalisés grâce à un processus de recyclage de pneus de voiture anciens.
Quelles options pour revêtement amortissant d’un terrain de jeux pour enfants ?
« Comprendre les avantages et les risques de différents matériaux contribuera à une conception plus saine des terrains de jeux », a déclaré un des chercheurs de l’Université d’Harvard.
Les chercheurs ont choisi d’étudier les aires de jeux à Boston. Entre 2009 à 2013, dans cette ville, ont été détectés des taux élevé de plomb dans le sang des enfants de plusieurs zones à faible revenu. Les sites qui ont fait objet de l’étude avaient des revêtements en matériaux différents. Les chercheurs ont prélevé 85 échantillons au total. L’analyse a montré des concentrations moyennes de plomb de 66 microgrammes par gramme de sol. Elles étaient de 22 microgrammes par dans certains revêtements à base de caoutchouc. Pour les feuilles d’arbres et le sable, les chercheurs ont prélevé respectivement de 9 et 8,5 microgrammes.