Créativité et innovation: le musée du cinéma à Los Angeles
La créativité – la capacité d’utiliser son imagination – et l’innovation, la réalisation pratique et organisationnelle de ses idées, sont les deux éléments nécessaires pour réussir un projet. Dans la dernière réalisation architecturale de l’architecte célèbre Piano Renzo, le musée de l’académie du cinéma à Los Angeles, on constate facilement que les deux conditions ont été satisfaites et ont formé ensemble une œuvre architecturale impressionnante.
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Créativité et innovation
Pour mettre en œuvre ses idées créatives, l’architecte Renzo Piano a pris plusieurs années, commençant en 2012, à trouver les bonnes solutions innovatrices pour créer un projet moderne, unique et futuriste, qui répond parfaitement aux conceptions théorétiques et artistiques de la direction du musée – un bel exemple de la variété d’idée créatives dans les différentes parties du musée et l’innovation dans l’architecture.
Ce projet innovant réunit deux idées différentes : la construction d’une nouvelle sphère en verre et la rénovation du vieux bâtiment de l’entreprise May, dont la construction date des années 1930. Le résultat, cette construction gigantesque, a coûté 482 millions de dollars et est d’une taille de 27 000 mètres carrée. Son ouverture officielle a eu lieu le 30 septembre 2021 et pleins d’évènements sont en train d’être organisés et seront présentés au public très prochainement.
Histoire du bâtiment
Le bâtiment May a été construit en 1938 et a servi de grands magasins « May Company Building » pendant plusieurs années. Situé à l’intersection du boulevard Wilshire et l’avenue Fairfax, il était emblématique pour son temps, notamment pour son style « Streamline Moderne » (ou « paquebot » en français). Il a été appelé « le plus grand exemple de point de repère du style Streamline Moderne à Los Angeles. »
L’architecte Renzo Piano
Son esprit d’innovation et la diversité de ses projets font de lui un des plus grands architectes contemporains. Née à Gênes, Italie, il est connu surtout pour ses designs de haute technologie et ses solutions architecturales modernes. Un de ses projets les plus célèbres est le bâtiment de l’Académie des Sciences de Californie. Avec son projet innovant et durable, il a gagné le prix d’excellence de l’Institut du foncier urbain en 2008. De plus, il a obtenu de nombreux d’autres prix architecturaux, comme le prix de l’Association japonaise des arts et la médaille d’or de l’Institut américain des architectes. Son dernier projet est celui du musée du cinéma à Los Angeles, qu’il a d’abord commencé en 2012.
Le projet : Musée du cinéma
Construction
Le projet du musée exigeait une rénovation de l’extérieur du bâtiment et notamment de sa façade cylindrique. Tout de même, le musée et l’équipe d’architectes avaient tenu qu’un grand nombre des caractéristiques originelles soient restaurées. Les matériaux utilisés pour la façade ont été pour la plupart des panneaux de calcaire « Texas ». Avec le temps, ces panneaux avaient commencé à se détériorer, ce qui a rendu la préservation plus compliquée.
Le projet de restauration a été mené par John Fidler, spécialiste de préservation, qui a essayé de préserver autant de tuiles originales que possible.
Le bâtiment, auparavant nommé « May Company Building » a été renommé « Saban Building » dans l’honneur de ses bénéficiaires. De la structure déjà existante, ce qui a été changé est 1. Les panneaux de calcaire extérieurs ont été restaurés et 2. Un tiers des 350 000 carreaux de mosaïque en or ont été remplacés avec des carreaux du fabricant originel italien.
Le studio de Renzo, PRBW, a créé aussi toute une nouvelle sphère en verre servant de cinéma de 1,000 places, appelée David Geffen et une terrasse avec une vue sur collines de Hollywood.
Un des partenaires de Renzo, l’architecte Luigi Priano, décrit la sphère et met un accent sur la créativité et l’innovation du design : « elle ressemble presque à un vaisseau spatial – en lévitation au-dessus de la terre, comme s’il est prêt à s’envoler dès que le film commence ». Les deux constructions- la sphère et le bâtiment principal sont connectés par trois ponts fermés.
Idées et design
L’idée est de créer une institution dédiée à l’art et les sciences cinématographiques, où le public peut ressentir la magie du cinéma et où les réalisateurs peuvent faire des expositions et évènements pour présenter leurs projets futurs ou passés. Le musée a formulé son idée de la manière suivante : « La mission du musée est de contourner ‘l’usine de rêves’ de l’intérieur vers l’extérieur et de donner aux visiteurs l’opportunité de dévisager le monde créatif et collaboratif des réalisations cinématographiques derrière les coulisses. »
La séparation entre le globe et le bâtiment évoque la différence entre la modernité et le passé, et en même temps recréé la connexion entre les deux. La créativité et l’innovation que le design et l’architecture nous montrent sont les accents principaux du projet.
Dans le bâtiment, les architectes ont créé une circulation verticale vitrée avec des ascenseurs panoramiques. Aux différents étages, on peut trouver des galléries et des espaces qui montrent les différentes techniques utilisées dans l’art cinématographique – costumes, éclairage, musique, etc. Dans le même bâtiment, on peut trouver également de nombreux restaurants, magasins et espaces d’éducation.
Le cinéma « David Geffen »
Dans le cinéma sphérique, le plafond en verre est décoré de petites lampes brillantes comme des étoiles. La couverture du reste de la salle rappelle au tapis rouge – l’endroit où les représentants de la créativité et innovation dans l’art cinématographique célèbrent leurs succès.
La dernière exposition, qui a eu lieu le 5 octobre, est du célèbre directeur de films japonais Hayao Miyazaki et son studio « Ghibli », connus pour leur style magique et le sens profond figurant dans tous leurs projets. Leur film le plus célébré s’appelle « Le Voyage de Chihiro » et a reçu un Oscar en 2002.
L’exposition a présenté 300 œuvres d’art – des croquis conceptuels et des dessins animés rarement vus en dehors du Japon. Les deux autres directeurs qui auront bientôt leurs propres expositions sont Spike Lee, pour son film « BlacKkKlansman : J’ai infiltré le Ku Klux Klan » et Pedro Almodóvar pour son film franco-espagnol « Tout sur ma mère », qui a gagné un Oscar en 2000.
Hollywood
Le musée, un vrai exemple de la créativité et innovation dans l’architecture contemporaine, a deux objectifs principaux – réaffirmer le pouvoir du cinéma et éclairer le public sur les œuvres cinématographiques importantes. En suivant cette idée, on pourra mentionner la difficulté de réaliser le premier objectif, du fait que les deux concepts liés au septième art sont assez contradictoires : l’art et le côté commercial et l’éducation et le divertissement.
La tension se produit du fait que, naturellement, l’académie doit être concentrée que sur le côté éducatif et culturel, alors que les Oscars, la plus grande célébration du cinéma, rappellent surtout du prestige et du succès commercial et financier des productions. Le côté éducationnel de l’académie doit être révoqué, afin que l’institution puisse restaurer chez son la conscience de sa mission noble.