Monter une cloison en Placo : Le guide pas-à-pas (vraiment) complet du chantier à la finition

Vous rêvez de scinder une grande pièce en deux, de créer un coin bureau ou une chambre d’amis ? Monter une cloison soi-même, c’est LE projet qui peut métamorphoser votre intérieur. Et franchement, c’est tout à fait à la portée d’un bricoleur motivé. Ce guide va vous accompagner de A à Z, du plan sur un bout de papier jusqu’au dernier coup de ponceuse sur les joints. On va parler vrai, sans chichis, pour que votre cloison soit non seulement droite, mais aussi solide et bien isolée.

Pour la plupart des projets de rénovation, la méthode la plus simple et efficace reste la cloison en plaques de plâtre sur une ossature métallique. C’est léger, rapide et les résultats sont impeccables si on suit bien les étapes.

Après pas mal d’années passées sur les chantiers, j’ai compris un truc : une cloison, ce n’est pas juste un mur. C’est un outil magique pour sculpter un espace, jouer avec la lumière et, surtout, maîtriser le son. Une cloison bien pensée peut transformer un studio un peu vide en un cocon avec un vrai coin nuit, ou enfin vous offrir ce bureau au calme, loin du joyeux chaos du salon. Mais attention ! Une cloison mal fichue peut vite transformer une pièce en un cachot sombre et mal insonorisé. Alors, on oublie les photos parfaites des magazines et on se concentre sur la technique.

Étape Zéro : La Planification (l’étape que tout le monde zappe)

L’erreur classique du débutant ? Filer chez Leroy Merlin et acheter les premiers rails et plaques venus. Stop ! La toute première question à se poser est : à quoi va vraiment servir cette cloison ? C’est la réponse qui va tout déterminer.

Petit conseil de pro : Prenez du ruban de masquage et dessinez l’emplacement de votre future cloison directement sur le sol. Laissez-le en place un jour ou deux. Vivez avec. Est-ce que le passage est toujours fluide ? La nouvelle pièce ne semble-t-elle pas trop petite ? C’est le test le moins cher et le plus révélateur que vous puissiez faire.

1. Objectif Silence : L’isolation acoustique

C’est souvent la raison n°1. Pour bloquer le son, il faut de la masse et de la désolidarisation. Le son, c’est un peu comme de l’eau, il s’infiltre partout.

Pour vous donner une idée, une simple cloison en BA13 sans isolant, c’est une vraie passoire à bruit. On entendra presque tout d’une pièce à l’autre. La solution la plus efficace, c’est le fameux principe « Masse-Ressort-Masse ». Imaginez un sandwich : deux plaques de plâtre (la masse) de chaque côté d’un isolant fibreux comme de la laine de verre ou de roche (le ressort). L’isolant absorbe les vibrations sonores et empêche leur transmission. Pour un résultat optimal, on peut même visser deux plaques de chaque côté (on appelle ça une “double peau”). C’est le top pour un bureau ou une chambre.

2. Que la lumière soit !

Créer une nouvelle pièce, c’est bien. Créer une cave, c’est moins sympa. Si la pièce que vous créez n’a pas de fenêtre, une cloison pleine est souvent une mauvaise idée. Heureusement, il y a des alternatives :

• La verrière d’atelier : C’est la grande tendance. Elle laisse passer toute la lumière tout en coupant le son, surtout si vous optez pour un vitrage feuilleté acoustique.
• La cloison à mi-hauteur : Parfaite pour délimiter un coin cuisine dans un salon. Ça structure l’espace sans bloquer la vue ni la lumière qui vient du plafond.
• Les briques de verre ou panneaux de polycarbonate : Elles diffusent une lumière douce tout en préservant l’intimité. Une option très sympa pour une salle de bain, par exemple.

3. La sécurité avant tout : Est-ce un mur porteur ?

Attention, point crucial ! Ce guide concerne uniquement les cloisons de distribution, qui ne sont pas porteuses. Elles ne supportent que leur propre poids. On ne touche JAMAIS à un mur porteur sans l’avis d’un ingénieur en structure. Les conséquences peuvent être catastrophiques.

Comment reconnaître un mur porteur ? Quelques indices : il fait généralement plus de 15 cm d’épaisseur, il est souvent fait de matériaux denses (béton, parpaings pleins, brique) et il se trouve souvent au centre de la maison, aligné d’un étage à l’autre. Dans le moindre doute, on considère qu’il est porteur et on appelle un pro. C’est non négociable.

Quelle cloison choisir ? Le match des matériaux

Alors, Placo, carreaux de plâtre, béton cellulaire ? Chaque solution a ses avantages. Faisons le point, sans tableau, juste avec du bon sens.

• La cloison en plaques de plâtre sur ossature métallique : C’est la star des chantiers de rénovation, et pour de bonnes raisons. C’est rapide à monter, léger pour le plancher, et super performant en acoustique avec le bon isolant. Côté budget, comptez entre 25 € et 45 € de matériaux par m², sans la peinture. Facile à monter, c’est le choix idéal pour un premier projet.
• La cloison en carreaux de plâtre : C’est l’option plus traditionnelle, plus “massive”. Les carreaux s’emboîtent et se collent. C’est plus lourd et un peu plus long à monter, mais ça donne une sensation de solidité incroyable. Gros avantage : vous pouvez y accrocher des charges lourdes (un meuble de cuisine, une grosse télé) sans vous poser de questions.
• La cloison en béton cellulaire : C’est un excellent compromis. Les blocs sont étonnamment légers, se découpent super facilement à la scie égoïne et offrent déjà une petite isolation thermique de base. Le montage par collage est assez simple. C’est un peu plus cher, mais très agréable à travailler.

Le guide pratique : On monte cette cloison en Placo !

Allez, on se retrousse les manches. On va prendre l’exemple le plus courant : une cloison de 3m de long par 2,50m de haut. Précision et méthode, c’est tout ce qu’il vous faut.

Votre liste de courses

Vous trouverez tout ça dans les grandes surfaces de bricolage comme Castorama ou Leroy Merlin. Pour des conseils plus pointus ou des matériaux spécifiques, pensez aux négoces de matériaux comme Point.P.

• Ossature : 2 rails métalliques de 3m (pour le sol et le plafond) et 6 montants verticaux de 2,50m. La largeur standard est de 48mm.
• Plaques : 5 plaques de plâtre BA13. Prenez des plaques phoniques (souvent bleues) pour le confort, ou hydrofuges (vertes) si c’est pour une pièce d’eau.
• Isolation : Un rouleau de laine de verre ou de roche de 45 mm d’épaisseur.
• Le petit matériel qui fait tout : Une boîte de vis à placo (TTPC 25mm), des chevilles adaptées à vos murs (on y revient !), un rouleau de bande résiliente (CRUCIAL pour l’acoustique), un sac d’enduit à joint et un rouleau de bande papier (calicot).
• Outillage : Un bon mètre, un niveau à bulle (le plus long possible), un cordeau à tracer ou un laser, une cisaille à tôle, un cutter, une visseuse avec un embout spécial placo, et de quoi faire les joints.
• Sécurité : Gants, lunettes, et un masque anti-poussière. Ne lésinez pas là-dessus.

Question budget : Pour cette cloison de 3×2,5m, en comptant tout (rails, plaques, vis, enduit, isolant…), prévoyez une enveloppe totale entre 180 € et 250 €. Ça vous donne une bonne idée.

Question temps : Pour un bricoleur qui débute, en prenant son temps, comptez un bon week-end. Un jour pour l’ossature et la première face, un jour pour l’isolant, la fermeture et la première passe de joints. Ensuite, il faudra respecter les temps de séchage.

Étape 1 : Le traçage, la base de tout

Tracez au sol l’emplacement de la cloison avec un cordeau pour une ligne parfaite. Ensuite, reportez cette ligne au plafond avec un fil à plomb ou, le must, un laser. Reliez les deux traits sur les murs avec votre grand niveau. Prenez votre temps, une ossature de travers ne se rattrape jamais.

Étape 2 : Le montage de l’ossature

Collez la bande résiliente sous le rail du sol. C’est ce qui va empêcher les bruits d’impact de se transmettre par le sol. C’est un détail qui change tout ! Fixez les rails au sol et au plafond tous les 60 cm. Astuce de pro pour les chevilles : pour un sol en béton, des chevilles à frapper, c’est rapide et efficace. Si vous vous fixez dans un mur en placo existant, utilisez des chevilles Molly pour une tenue parfaite.

Ah, et si votre sol n’est pas parfaitement droit (ce qui arrive 99% du temps en rénovation), pas de panique ! Glissez des petites cales en plastique sous le rail du sol pour le mettre parfaitement de niveau avant de le fixer.

Ensuite, coupez les montants verticaux à la hauteur sous plafond moins 1 cm. Placez-les tous les 60 cm, d’axe en axe. C’est important pour que vos plaques de 120 cm de large tombent pile au milieu d’un montant.

Bon à savoir : Et si je veux mettre une porte ?
Facile ! À l’endroit de la porte, doublez les montants de chaque côté de l’ouverture (en les vissant dos à dos) pour créer un cadre rigide. Au-dessus, fixez un morceau de rail horizontalement (la traverse ou linteau) pour compléter le cadre. C’est ce qui supportera le poids du bloc-porte.

Étape 3 : La pose de la première face

On visse les plaques sur les montants, tous les 30 cm environ. La tête de la vis doit juste effleurer le carton, sans le déchirer. L’embout spécial placo sur votre visseuse s’arrête tout seul à la bonne profondeur, un investissement vite rentabilisé !

Étape 4 : L’isolant et l’électricité

C’est maintenant qu’il faut passer vos gaines électriques. Rappel de sécurité vital : coupez TOUJOURS le courant au disjoncteur général avant de toucher à un circuit existant. Ensuite, insérez les panneaux de laine de verre entre les montants. Elle doit bien remplir l’espace sans être tassée. Mettez votre masque et vos gants, ça gratte !

Étape 5 : La fermeture

On pose les plaques de l’autre côté. Le secret pour une cloison ultra solide, c’est de décaler les joints. La jonction entre deux plaques de ce côté ne doit jamais être en face de la jonction de l’autre côté.

Étape 6 : L’art des joints, la touche finale

C’est l’étape qui fait peur, mais qui fait toute la différence. Soyez patient.

1. Le collage : Remplissez le creux entre les plaques avec de l’enduit, appliquez votre bande en papier, et pressez avec une spatule pour la noyer dans l’enduit. Laissez sécher 24h.
2. La charge : Appliquez une couche d’enduit plus large pour masquer complètement la bande. Laissez sécher.
3. La finition : Une dernière couche très fine et encore plus large pour un lissage parfait. Après séchage, un très léger ponçage au grain fin (180) suffit.

L’erreur à ne pas faire : poncer alors que l’enduit n’est pas sec à cœur. Vous allez tout arracher et ce sera visible après peinture.

Et si la cloison n’était pas la bonne solution ?

Parfois, un mur n’est pas la meilleure option. Pour une séparation plus symbolique, un meuble bibliothèque ouvert, un claustra ou même un paravent design peuvent suffire. Pour un maximum de flexibilité, une grande porte coulissante ou des panneaux japonais permettent de moduler l’espace à volonté. Pensez-y avant de vous lancer dans les travaux !

Alors, on s’y met ?

Construire sa cloison, c’est une aventure qui apporte une satisfaction énorme. C’est la preuve que vous pouvez modeler votre espace de vie. La clé, c’est la rigueur et la patience. Prenez le temps, suivez les étapes, et vous serez fier du résultat.

Et pour la question du budget ? En le faisant vous-même, votre cloison vous coûtera environ 250 €. Pour le même travail, un artisan vous facturerait probablement entre 700 € et 1200 €. L’économie est bien réelle ! Alors, maintenant que votre espace est redéfini, il ne reste plus qu’à choisir la couleur pour habiller votre création.

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Le choix de la plaque : le secret d’une cloison adaptée. Toutes les plaques de plâtre ne se valent pas. Pour une salle de bain, optez impérativement pour une plaque hydrofuge (verte), type Placomarine®. Pour une chambre d’enfant ou un salon, la plaque Placo® Phonique (bleue) réduira la transmission des bruits de 50% par rapport à un BA13 standard. Et pour accrocher des meubles lourds sans cheville spéciale, la révolution s’appelle Habito®, une plaque ultra-résistante.

• Une scie à métaux ou une grignoteuse pour couper les rails et montants.
• Un niveau laser ou un grand niveau à bulle pour une verticalité parfaite.
• Une visseuse-dévisseuse avec un embout spécial plaque de plâtre qui débraye automatiquement.
• Un lève-plaque si vous travaillez seul, surtout pour les plafonds.

Le bon outil ne fait pas tout, mais il représente 50% de la réussite et du confort de travail.

Point de départ : La toute première ligne tracée au sol pour le rail inférieur conditionne l’ensemble de votre mur. Utilisez un cordeau à tracer pour une ligne parfaitement droite, puis reportez son aplomb au plafond avec un fil à plomb ou un niveau laser. Une erreur d’un millimètre au sol peut se transformer en un centimètre d’écart en haut du mur.

Saviez-vous qu’une cloison standard (ossature de 48mm et BA13 simple peau) offre une isolation acoustique d’environ 30 à 35 décibels (dB) ? Pour atteindre les 45-50 dB, nécessaires pour un bon confort entre deux chambres, il faut combiner une plaque phonique et un isolant performant comme une laine de roche dense.

Intégrer l’électricité est plus simple qu’il n’y paraît. Avant de poser la seconde plaque, passez vos gaines ICTA à travers les perforations prévues dans les montants métalliques. Voici les étapes clés :

• Fixez vos boîtes d’encastrement sur les montants ou directement sur la plaque de plâtre avec une scie cloche.
• Laissez une longueur de gaine et de fils suffisante de chaque côté.
• Prenez des photos de l’emplacement des gaines avant de refermer. C’est votre assurance anti-perçage !

Puis-je fixer un radiateur lourd sur une cloison en Placo ?

Oui, mais cela s’anticipe ! Lors du montage de l’ossature, il est crucial d’intégrer un renfort horizontal en bois (une planche de contreplaqué ou un bastaing) entre deux montants, à la hauteur exacte où sera fixé le radiateur. Cette pièce de bois, vissée solidement aux montants métalliques, offrira une zone d’ancrage robuste pour les fixations de l’appareil.

Ossature Métal : Légère, indéformable, rapide à monter et insensible à l’humidité. C’est le standard des chantiers modernes pour sa régularité et sa facilité de mise en œuvre.

Ossature Bois : Offre une sensation de robustesse supérieure et facilite l’accrochage d’objets lourds n’importe où. Elle peut cependant travailler avec le temps et demande un bois parfaitement sec et droit pour éviter les déformations.

Pour un bricoleur débutant, le système métal est quasi infaillible.

Une plaque de plâtre BA13 standard pèse environ 9 kg/m². Une cloison finie avec son ossature et son isolant pèse entre 20 et 25 kg/m².

Cette légèreté est un atout majeur en rénovation, car elle permet de créer de nouvelles pièces sans surcharger la structure du bâtiment. C’est particulièrement important pour les planchers anciens ou dans les appartements.

• Une surface de mur ultra-résistante aux chocs du quotidien.
• La possibilité d’accrocher jusqu’à 20 kg par point de fixation avec une simple vis à bois.
• Une isolation acoustique améliorée par rapport à une plaque standard.

Le secret ? La plaque de plâtre haute dureté comme la Habito® de Placo® ou la Diamond Board de Knauf. Un surcoût vite rentabilisé par la tranquillité et la flexibilité.

La qualité de vos joints déterminera l’aspect final de votre mur. Utilisez une bande à joint en papier, plus résistante à la fissuration que la bande autocollante en fibre de verre. Appliquez trois passes d’enduit (une pour coller la bande, une de charge, une de finition), en laissant sécher et en ponçant légèrement entre chaque couche. Le secret est d’élargir chaque passe pour fondre la surépaisseur dans la surface de la plaque.

Au-delà de la simple séparation, pensez votre cloison comme un élément multifonction. Intégrer une niche murale éclairée par un spot LED, concevoir une bibliothèque encastrée ou même prévoir un emplacement pour une porte coulissante à galandage (qui disparaît dans le mur) sont des options qui valorisent incroyablement un espace.

Le piège de la visibilité : Les joints ratés sont la première cause d’un mur à l’aspect non professionnel. Une fois peint, chaque défaut, chaque bosse ou creux, est amplifié par la lumière rasante. Pour vérifier votre travail, éclairez le mur latéralement avec une lampe baladeuse avant d’appliquer la sous-couche.

Les montants d’une ossature métallique doivent être espacés de 60 cm maximum (entraxe). Pour une meilleure rigidité ou l’utilisation de plaques spécifiques, un entraxe de 40 cm est souvent recommandé par les fabricants.

L’âme de votre cloison, c’est l’isolant. Il est essentiel pour le confort thermique et acoustique. Les options les plus courantes :

• Laine de verre : Le grand classique (type IBR d’Isover), bon rapport performance/prix.
• Laine de roche : Plus dense, elle offre de meilleures performances acoustiques (type Rockwool).
• Isolants biosourcés : Laine de bois, ouate de cellulose… pour une approche plus écologique et une bonne régulation de l’hygrométrie.

Comment créer une ouverture pour une porte ?

L’encadrement de la porte doit être robuste. On utilise des montants doublés (placés dos à dos) de chaque côté de l’ouverture pour la rigidité. Le linteau (la partie haute) est réalisé avec un rail coupé et plié, ou un rail renforcé par une pièce de bois. Pensez à acheter votre bloc-porte avant de construire l’ossature pour connaître les dimensions exactes de l’ouverture à prévoir.

BA13 Standard : L’option économique pour les cloisons sans contrainte particulière. Suffisant pour un dressing ou un cellier.

Placo® Phonique : Pour une cloison entre une chambre et un salon, ou entre deux chambres. Le surcoût d’environ 3-4€/m² est un investissement minime pour un gain de tranquillité majeur.

L’association de la plaque phonique à un isolant acoustique est le combo gagnant pour le silence.

En France, la réglementation incendie dans les lieux publics et certains logements impose l’utilisation de matériaux classés. Les plaques de plâtre ignifugées (roses), comme la Placoflam®, sont conçues pour résister au feu plus longtemps.

Même si ce n’est pas obligatoire pour une simple cloison de chambre, c’est une option à considérer pour une cloison séparant une chaufferie ou un garage de la partie habitable.

• Délimiter un espace sans le fermer complètement.
• Laisser circuler la lumière naturelle dans toute la pièce.
• Créer un support pour un plan de travail ou un bar.

La solution ? Une cloison à mi-hauteur. Facile à réaliser, elle structure l’espace (comme séparer une cuisine d’un salon) tout en préservant les volumes et la convivialité.

Ne faites jamais l’impasse sur la sous-couche, aussi appelée primaire d’accrochage. Le carton de la plaque de plâtre est une surface très absorbante. Sans sous-couche, votre peinture de finition sera

Et si votre cloison devenait une verrière d’atelier ? C’est LA grande tendance pour séparer sans cloisonner. Des kits prêts à poser existent chez Lapeyre ou Leroy Merlin, mais vous pouvez aussi intégrer un simple châssis vitré fixe dans votre cloison Placo pour apporter une touche de style et de lumière.

L’erreur classique : Percer votre cloison pour fixer une étagère et tomber sur une gaine électrique. Pour éviter le drame, utilisez un détecteur de matériaux (Bosch, Stanley) avant chaque perçage. Cet outil simple repère les montants métalliques, les câbles sous tension et parfois même les canalisations. Un petit investissement pour une grande sérénité.

« Une cloison n’est pas un mur, c’est une ponctuation dans la phrase de l’espace. Elle doit servir le récit de la pièce, pas l’interrompre. » – Propos souvent attribués à un architecte d’intérieur.

Cette vision change tout : au lieu de penser ‘mur’, pensez ‘filtre’, ‘écran’, ‘bibliothèque’ ou ‘support de lumière’. Votre projet devient alors bien plus créatif.

Les vis utilisées sont spécifiques : ce sont les vis TTPC (Tête Trompette Pointe Clou). Leur forme est conçue pour percer le métal de l’ossature et s’enfoncer dans la plaque sans déchirer le carton en surface. Vissez tous les 30 cm le long des montants, en vous arrêtant juste quand la tête de vis affleure le carton. Si vous passez à travers, retirez la vis et placez-en une autre 2 cm plus loin.

Une cloison incurvée, est-ce possible en Placo ?

Absolument ! Cela demande un peu plus de technique, mais le résultat est spectaculaire. Il faut utiliser des rails spéciaux flexibles (cintrés en usine ou crantés pour être pliés sur place) et des plaques de plâtre de plus faible épaisseur (BA6) qui peuvent être cintrées. Pour un rayon de courbure important, on peut même légèrement humidifier la plaque pour l’assouplir avant de la visser sur l’ossature.

La touche finale qui signe un travail de pro, ce sont les plinthes. Elles assurent une jonction nette et propre entre votre nouvelle cloison et le sol, tout en protégeant le bas du mur des chocs (aspirateur, jouets…). Choisissez des plinthes identiques à celles du reste de la pièce pour une intégration parfaite. La pose se fait après la peinture, avec une colle-mastic ou des clous tête d’homme.