Marocain ! Style marocain, design marocain, accessoires marocains… Marocain s’invite à l’intérieur
Marocain, un adjectif qui abrite en lui une longue histoire de luttes et un fin pont entre l’Occident et l’Orient. D’où la beauté imposante du style marocain, de la nature marocaine, de l’essence et de l’esprit marocains.
Contenu de la page
- 1 Marocain… que se cache derrière cet adjectif ?
- 1.1 Marocain… que se cache derrière cet adjectif ?
- 1.2 Histoire du Maroc, conte marocain
- 1.3 Les Edrisites
- 1.4 Les Almoravides
- 1.5 La défaite des Mérinides et le début des Saâdiens
- 1.6 C’est l’héritier de la dynastie des Alaouites qui dirige aujourd’hui le Maroc
- 1.7 Les ambitions françaises
- 1.8 Temps marocain sous la puissance européenne
- 1.9 La mainmise française sur le Maroc et la riposte marocaine
- 1.10 Sur ces entrefaites, le mécontentement allemand…
- 1.11 Parcours du Maroc pour décrire le paysage marocain par Carlos Freire
- 1.12 Culture marocaine, regard marocain, valeurs marocaines
- 1.13 Le sacré marocain
- 1.14 Danses et chants marocains : la dakka marrakchia
- 1.15 L’art de négocier, la beauté de décerner le juste prix à tout bien
- 1.16 Solidarité marocaine : le partage marocain et l’union marocaine
- 1.17 Belligérance, mésalliances, veuleries, craintes, trahison, envie de s’enrichir
- 1.18 Patrimoine marocain
- 1.19 Marrakech et ses environs : Que visiter ?
- 1.20 Fès : visitez la plus belle médina du Maroc !
- 1.21 Ouarzazate, la porte du désert marocain
- 1.22 Les villes des 1001 nuits
Marocain… que se cache derrière cet adjectif ?
Avant qu’il y ait Maroc, sur les terres de l’actuel Maroc il y avait la Maurétanie, le pays des Maures ou Maurussi. Cette dernire était une région africaine ancienne qui s’étendait entre la mer Méditerranénne et l’Atlas depuis l’Océan Atlantique jusqu’à l’actuel ouest El-Kébir, l’Ampsaga d’avant dont le cours le séparait de la Namibie.
Les Maures ou les Maurussi approvisionnaient les Carthaginois d’animaux et de peaux d’animaux comme les crocodiles ou les éléphants.
Après une extension de territoire que les Maures ou les Maurussi ont gagné après la guerre contre Jugurtha, la Maurétanie a commencé à s’étendre sur une grande partie de l’Algérie actuelle.
En l’an 25 avant Jésus Christ, Auguste a transféré le roi de Numidie en Maurétanie. Le roi de Numidie a épousé la fille d’Antoine et de Clépâtre VII, Séléné. Ptolémée est né de ce mariage. Il a régné avant de trouver sa mort sur l’ordre de Caligula. Claude alors a réduit la Maurétanie en province romaine et l’a divisée en deux préféctures : Mulucha Mauretania Tingitana et Mauretania Caesariensis.
Marocain… que se cache derrière cet adjectif ?
In cosmovisions.com, la diversité des tribus qui vivaient sur les terres de Maurétanie est bien présentée : « Ptolémée énumère en Maurétanie les tribus suivantes : en allant de l’Est à l’Ouest : dans la Maurétanie Césarienne Toducae, riverains de l’Ampsaga. Mucuni et Chituae, au Nord sur la côte. À l’Ouest desquels vivaient les Tulensii, Baniuri. Au Sud de ceux-ci, Machure, Salassii, Malchubii.
Au Nord-Ouest des Tulensii, sur la côte, les Macchurebi. À l’Est du mont Zalacus (Ouarsenis). Au Nord de celui-ci, les Machusii. À l’embouchure du Chinalaph (Chélif) et à l’Ouest du Zalacus, les Mazices. Au Sud, vers le mont Garaphi (Djebel Amour), les Bantuarii. Plus au Sud, entre les monts Garaphi et Cinnaba, les Aquensii, Myceni et Maccurae.
Sur les pentes Nord du Cinnaba, les Enabasi. À l’Ouest, entre les monts Garaphi et Dardas (monts des Ksoar), les Nacmusii, Elulii Tolotae. Au Nord de ceux-ci, les Dryitae et Sorae. À l’Ouest des Machusii, les Taladusii. Sur la Mulucha, les Herpeditani qui s’étendaient aussi en Tingitane.
Dans cette province y vivaient : au Sud des Herpeditani, les Maurensii ; puis au Sud-Ouest les Vauratae et Baniubae. Vers le Nord, le long du littoral, les Zegrensii, Nectiberes, Jangaucani, Volubiliani Verves, Socossii. À l’Ouest, les Metagonitae. Au Sud de ceux-ci, les Masices et Verbices. Au Sud et à l’Ouest des Volubiliani, les Salinsae et Cauni. Plus au Sud, dans le Petit Atlas, les Bacuatae et Macanitae ».
Histoire du Maroc, conte marocain
Le Maroc a donc occupé l’ancienne Maurétanie Tingitane et une partie de Maurétanie Césarienne. Les terres se trouvaient sous la domination romaine de 33 avant Jésus Christ jusqu’aux années 44 après Jésus Christ. Vers le Ve siècle, les terres ont été occupées par les Vandales. Ensuite, les Grecs et les Bysantins les ont occupées. À partir du VIIIe siècle, les Arabes se sont installés sur ces terres. Voici ce que Cosmovisions.com écrit à propos de l’histoire du Maroc :
Les Edrisites
« Les Edrisites (Idrissites), fondèrent, en 788, un Etat indépendant des califes de Bagdad, dont Fès était la capitale, et qui fut renversé en 925 par le premier calife fatimide d’Egypte. Tandis que les Fatimides et les Ommeyades d’Espagne se disputaient la possession des débris du royaume des Edrisites, les Almoravides créèrent, au Maroc, à partir de 1051, un nouvel Etat, qui étendit ses conquêtes en Espagne jusqu’au Tage et à l’Ebre.
Les Almoravides
La puissance des Almoravides s’écroula aussi rapidement qu’elle s’était élevée, et fut remplacée, entre 1120 et 1145, en Afrique et en Espagne, par celle des Almohades, qui elle-même succomba en Espagne en 1212 et en Afrique en 1218. Les Almohades furent supplantés par les Mérinites ou Mérinides (1270), auxquels succédèrent à partir de 1550 les Chérifs, qui se disaient issus de Mahomet ».
La défaite des Mérinides et le début des Saâdiens
Les Mérinides ont été faibles face aux Portugais qui occupaient le port de Ceuta, près du détroit de Gibraltar. Dès 1415, les Portugais ont commencé à s’emparer du littoral marocain. Au début du XVIe siècle, les Saâdiens, des Berbères venus de la vallée du Draâ, se sont révoltés contre les Mérinides et les ont chassés du pouvoir.
Ils ont entamé une guerre sainte contre les Portugais, tellement ils étaient exaspérés par toutes les offensives chrétiennes. Agadir a été reprise en 1541 par eux. Les Saâdiens se sont aussi alliés aux Espagnols pour affronter la menace turque.
C’est l’héritier de la dynastie des Alaouites qui dirige aujourd’hui le Maroc
Sous la dynastie des chérifs alaouites (saâdiens) de Tafilet, l’empire du Maroc acquit sa plus grande étendue, et résista victorieusement aux armées portugaises qui attaquent aux XIIIe, XIVe et XVe siècles. Le Maroc cessa d’être menacé après la sanglante bataille d’Alcaçar Quivir (près de Ksar el-Kébir), où périt le roi Sébastien (1578).
(C’était la bataille des Trois Rois). Il s’agrandit tellement par la suite qu’au commencement du XVIIIe siècle, il étendait encore son autorité jusqu’à Tombouctou ».
Le trône a été laissé à une dynastie sortie du Tafilet en 1648. Chérif Moulay a été le fondateur de cette dynastie. Mais il est mort en 1652. Moulay Ismaïl, contemporain de Louis XIV, a repris le règne de 1672 à 1727.
Il était brillant, énergétique mais impitoyable. Il a déplacé la capitale à Meknès, à 60 km de Fès et pas loin de Volubilis, la ville antique. C’est à lui que l’on doit la construction de la fameuse porte monumentale Bab el Mansour. Il a repoussé de différentes offensives européennes et a lutté conre les tribus berbères.
Les ambitions françaises
Ensuite, Moulay Abderrahman est monté sur le trône. Lui, il était inquiet des ambitions des Français en Afrique du Nord qui ont pris l’Alger en 1830. Il s’est associé à la guerre sainte d’Abdel-Kâder. Mais son armée a connu la défaite. La défaite ainsi que la prise de Mogador par les Français l’ont forcé, cette même année, à renoncer à soutenir l’émir. Il est mort en 1859.
Son fils aîné qui a dû succédé au trône, mais une guerre s’est vite allumé pour le dispute du trône, ainsi qu’entre le Maroc et l’Espagne. Dès XVIe siècle, plusieurs villes marocaines sur la côte ont été prises. Lors d’une des dernières batailles, Tétouan a été prise par les Espagnols en 1860. À la fin de la guerre, le Maroc a dû cédé une partie de son territoire aux Espagnols en plus d’une forte indemnité de guerre qu’il a dû payer.
Temps marocain sous la puissance européenne
Les puissances européennes et surtout la France, déjà présente en Algérie et en Tunisie, se sont entenudues pour laisser à la France la mainmise sur le Maroc. Le Ministre des affaires étrangères de l’époque, Delcassé, avait négocié et conclu avec l’Espagne un accord secret la conquête commune du Maroc. En 1904, l’Entente cordiale entre l’Angleterre et la France a négligé l’Allemagne. Le 31 mars 1905, le résultat n’a pas tardé. L’Empereur d’Allemagne s’est rendu à Tanger pour menacer la France.
Rouvier, président du Conseil à l’époque, a convoqué une conférence à Algésiras en janvier 1906 où seraient représentées toutes les grandes puissances européennes. Delcassé a démissioné. Là, à cette conférence, les grandes puissances européennes ont donné un acte solennel qui a réglé les conditions de l’intervention française au Maroc.
L’acte solennel a donné à la France et à l’Espagne un droit de police au moyen d’officiers instructeurs que les deux pays fourniraient aux troupes marocaines. L’égalité pour le commerce et le régime économique du Maroc, ainsi que l’exploitation des richesses du pays entre la France, l’Espagne et le Maroc était absolue.
La mainmise française sur le Maroc et la riposte marocaine
Peu de temps après la Conférence des grandes puissances européennes et l’acte solennel qui en a été le résultat, un assassinat d’un Français, le Dr Mauchamp, s’est produit à Marrakech. Puis, deux Européens ont été assassinés à Casablanca. Ces meurtres ont conduit la France à engager dans le grand Empire de l’Ouest africain des opérations militaires. Ces dernières n’ont jamais cessé de s’étendre. On a fini par bombarder et prendre Casablanca.
Entre temps, le Sultan Abd et Aziz, qui avait traité avec les Français, a vu son frère, Moulay Hafid, se faire proclamer Sultan à sa place. La France n’a pas défendu Abd et Aziz. Pour se faire reconnaître son autorité par l’Europe, Moulay Hafid, a accepté les traités conclus entre les puissances européennes, y compris l’acte d’Algésiras.
Sur ces entrefaites, le mécontentement allemand…
La capitale de l’Empire à l’époque a été Fès. Elle était en pleine insurrection. En 1911, le colonel Gouraud a été attaquée et a eu à soutenir de furieux combats. L’Allemagne a commencé à provoquer incident sur incident, chicane sur chicane, pour les opérations françaises au Maroc. En 1908, des incidents de Casablanca ont eu lieu.
Des gendarmes ont arrêté des déserteurs de la légion étrangère qu’un agent subalterne de l’ambassadeur d’Allemagne accompagnait et essayait de protéger.
Il a fallu recourir à un arbitrage que l’Allemagne n’a pas accepté sans difficulté. Tout s’est terminé en novembre par un compromis signé à Berlin. Le Maroc est ainsi devenu un protectorat de la France, puis une colonie, jusqu’à l’indépendance acquise en 1956.
Parcours du Maroc pour décrire le paysage marocain par Carlos Freire
« Aucune intention ethnographique, philosophique ou sociologique dans ma démarche », déclare Carlos Freire au terme de ses 8500 kilomètres parcourus en terre berbère. « Un regard de passage. Lieux. Visages. Les berbères du Maroc étaient installés dans ce territoire avant l’arrivée des arabes. Ces gens des plateaux de l’Atlas, du Rif et du Moyen Atlas, sont nos contemporains.
Leur vie, différente de la nôtre, dans le paysage magnifique qui encadre leur quotidien, existe dans un temps plus lent, plus contemplatif. Le point commun qui a permis nos rencontres a été la curiosité mutuelle autour de l’Autre, du visiteur dans leur cas, du maître de maison, dans le mien.
Ce sont ces hommes et femmes des vallées et des montagnes du Maroc qui m’ont accordé généreusement et gracieusement un permis de regard pendant mes voyages dans le temps berbère. Le temps, c’est ce que nous proposons aux lecteurs de ce livre, avec mes photos, les poèmes traditionnels berbères et le texte de l’écrivain Driss Benzekri, lui-même d’origine berbère, et mon compagnon dans ce livre : un voyage dans un temps berbère tissé de rencontres et de regards en miroirs renversés ».
Culture marocaine, regard marocain, valeurs marocaines
Cette société agropastorale met l’honnêteté au rang supérieur dans la communication et les relations humaines. Le rapport entre les hommes est étroit, il est sacré. Ces gens sont des négociateurs honnêtes qui aiment que le travail soit mené à bout et à bien.
« L’honnêteté est hissée au rang de vertu. Le travail et l’honnêteté étant des horizons vers lesquels il faut constamment tendre. La réalité des rapports sociaux montre la faillibilité des humains sur ce registre ; mais il est toujours bon de rappeler le chemin droit même aux gens les plus honnêtes.
Le prêche religieux, le récit hagiographique, le conte moraliste, le proverbe, l’adage, le poème, entre autres, servent à appuyer le propos du prédicateur, du troubadour, du conteur, de l’aède ou du simple prosateur. Dans la répétition infinie, on recherche moins à convaincre qu’à rappeler. Une morale suprême, diffuse et immanente, finit par entacher les rapports sociaux, les comportements, le langage, les formules de politesse, les attitudes et les convenances ». (In www.e-taqafa.ma)
Au Maroc, l’hospitalité est aussi une caractéristique de la société. Ce sont des gens à qui les nuances entre le nomadisme et le sédentarisme leur appartiennent.
Le sacré marocain
Bien plus large que la religion, le sacré comprend toutes les formes de religiosité et de sacralité caractérisant la société marocaine. Il se trouve à deux niveau : au niveau horizontal et au niveau vertical.
Le sacré au niveau horizontal se trouve sur tout le territoire. Peu importe l’altitude ou la latitude, le sacré est dans le désert, à la montagne, sur la côte, etc. Le sacré au niveau vertical, tout peut être la source du sacré. Un arbre ou un rocher, le sommet de la montagne, la ville, la mosquée, etc.
Danses et chants marocains : la dakka marrakchia
La dakka marrakchia est une combinaison de chants et de danses masculins. Ce qui importe avant tout, c’est le repos bien mérité après le travail mené à bien. On ferme boutique le vendredi et on se purifie et on savoure le repos bien mérité. Les marocains savent en profiter.
L’art de négocier, la beauté de décerner le juste prix à tout bien
Il s’agit d’art. C’est un effort de beauté pure. Argumenter, discuter, vendre et acheter après avoir embelli le produit du travail ou la qualité du service et déniché le juste prix. La négociation est un des “poèmes” de faillibilité et de rappel du chemin droit de la honnêteté qui, dans la répétition infinie des rapports entre commerciaux, exiguë, essaie de prêcher le conte moraliste de tout rapport sociétal.
Solidarité marocaine : le partage marocain et l’union marocaine
On l’appelle le complexe “échafaudage social” des rapports et des liens sociaux qui existent entre les membre de la communauté marocaine. Il a pour base la famille, mais les liens généalogiques peuvent être réels ou fictifs. Ce qui compte, c’est le partage, l’assistance réciproque.
L’hospitalité est un devoir, le pacte d’alliance “tada” est scellé entre différents groupes dans la société. Au niveau sacré dans le partage est amenée le partage de nourriture. Ceci s’explique historiquement, démographiquement, météorologiquement, géopolitiquement, culturellement, etc.
Belligérance, mésalliances, veuleries, craintes, trahison, envie de s’enrichir
Dans la palette des qualités et des défauts humains, ces états entrent bel et bien dans ses caractéristiques, mais également dans celles de tout un peuple. Il ne s’agit pas de nier quelque chose qui caractérise de nombreux humains, il s’agit de rappeler le combat mené par nous tous de ne pas succomber au mal et de lutter pour toujours résister et agir d’une manière approprié autant que cela se peut.
En ce qui concerne, l’envie de s’enrichir, elle est légitime. Cependant, elle doit être exempte de reproches. Se montrer, se vanter, s’exhiber, c’est honnête mais uniquement si le processus d’enrichissement a respecté la régulation en amont et la redistribution en aval.
Patrimoine marocain
« Entre tradition et modernité, le Maroc est un royaume à fort potentiel qui possède tous les atouts pour séduire les amateurs de grandioses. Peuple accueillant et culture authentique s’entremêlent dans un cadre convivial et un paysage à couper le souffle. Partir à la découverte du pays de l’extrême couchant reste une expérience enrichissante et pleine de surprises. Découvrir le Maroc entre culture et tradition » ! (In www.etapes-marocaines.com)
Marrakech et ses environs : Que visiter ?
La médina : C’est le centre historique datant de l’Empire berbère. Elle est constituée d’allées entremêlées où les souks, très animés et colorés, proposent des poteries, des étoffes et des bijoux traditionnels. La médina est le plus touristique et le plus beau quartier de cette ville.
Cette vieille ville de Marrakech est entouré de 19 km de remparts, faits de terre rouge et de chaux sur des armatures en bois, et 22 portes les fractionnent. La médina abrite la plupart des palais, des musées et des hébergements de la ville.
La Place Jemaa el Fna est une place publique, fréquentée par les habitants et les touristes. C’est une place très célèbre de la médina. Marchands et artistes s’y côtoient.
Le Jardin de la Koutoubia est un jardin public, situé derrière la mosquée. Il offre l’ombre bienfaisante de ses nombreux végétaux, orangers et palmiers notamment, agrémentés de bassins et de fontaines.
Le Jardin Majorelle est créé par le peintre Français, Jacques Majorelle. C’est un lieu idyllique qui mêle arbres et plantes exotiques, allées ombragées, chemins d’eau, bassins emplis de lotus et de nénuphars et un surprenant bâtiment mauresque d’un bleu Majorelle.
La Vallée de l’Ourika se situe à 30 km de Marrakech. Cette vallée, à la végétation verdoyante, est traversée par la rivière Ourika. Elle apporte de la fraîcheur et d’apaisement.
Les sept cascades de Setti Fatma se trouvent en hauteur du village. Le terrain est rocheux, à se préparer à la randonnée !
Sur 15 000 hectares, la palmeraie compte 100 000 arbres, essentiellement des palmiers mais aussi des dattiers. Elle constitue un patrimoine touristique et naturel du Maroc.
Barrage de Lalla Takerkoust est un lac aux eaux profondes. Le reflet des montagnes sur l’eau est féérique. Lieu idéal pour siroter un thé à la menthe à la marocaine !
Fès : visitez la plus belle médina du Maroc !
Cette ville est la ville la plus chargée d’histoire. Avec Damas, Bagdad, Cordoue et Istanbul, elle fût l’une des principales villes de la civilisation arabo-musulmane. Elle abonde de lieux d’intérêt culturel.
Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, la médina ou la vieille ville de Fès est restée quasiment intacte depuis sa création à la toute fin du VIIIème siècle. Les monuments ou les lieux à vsiter sont :
- Madrasa Attarine
- Madrasa Bou Inania
- Quartier de la Qaraouiyine où se trouve la principale mosquée de Fès
- Tannerie Chouara : les plus grandes tanneries de Fès où l’on peut voir les différentes étapes pour passer d’une peau brute à un morceau de cuir exploitable
- Tombeaux Mérinides pour avoir une vue d’ensemble de la médina de Fès
- Musée Nejjarine
- Place Seffarine
- Quartier de Bab Boujloud, l’un des principaux points d’entrée dans la vieille ville
- Mausolée de Moulay Idriss, le fondateur de la ville, et ses ruelles alentours proposant de nombreux produits religieux et dérivés
- Se perdre dans les ruelles de la médina de Fès au Maroc
En dehors de la vieille ville de Fès, une petite balade dans le jardin Jnan Sbil s’impose. Le jardin se situe à quelques minutes à pied de Bab Boujloud en direction de Fès el Jdid.
Fès el Jdid est un centre-ville plus récent, fondé par les Mérinides au XIIIème siècle. Elle présente moins d’intérêt que Fès el Bali (qui signifie le vieux Fès).
Enfin, sur Fès, un passage rapide dans Mellah, l’ancien quartier juif peut valoir le détour. On passe par l’entrée principale du palais royal Dar el Makhzen, située sur la place des Alaouites. Les portes sont magnifiques.
Ouarzazate, la porte du désert marocain
« Juché sur les hauts plateaux de l’Atlas, Ouarzazate surplombe les vallées. Bien que toute proche des plateaux désertiques du Sahara, la ville regorge de palmeraies, vergers et jardins. Les rues sont animées par le souk ou le centre artisanal où se côtoient tailleurs de pierre et sculpteurs sur cuivre et argent. En face, se dresse la kasbah de Taourirt, un édifice en pisé gigantesque, qui servait autrefois de palais au pacha de Marrakech ». (In www.etapes-marocaines)
Les villes des 1001 nuits
« Sur la route des mille kasbahs, qui sépare Ouarzazate de Goulmina, le petit village d’Erfoud est niché aux pieds du Haut Atlas. On peut visiter l’une des multiples marbreries ou alors déguster quelques dattes. Si on veut apprendre plus sur les vieilles légendes des caravanes d’or, de sel et de sucre des déserts au Maroc, il faut passer par Tazzarine.
Ses jardins secrets où poussent henné, palmiers et plantes aromatiques ne font que renforcer le mystère. Une étape à Mhamid permettra de profiter de la dernière des oasis de la vallée du Draâ.
Zagora, quant à elle, est célèbre pour la monumentale porte de Ouarzazate qui marque le passage dans le centre-ville ainsi que pour son panneau annonçant la route de Tombouctou, la porte du désert marocain.
Le voyageur pénètre au cœur d’un univers de sable blond et de dunes. Le désert s’étend à perte de vue, véritable océan de lumière. Amateurs ou novices, une grande variété de treks et de randonnées conduisent sur le désert marocain ! ». (In www.etapes-marocaines)