Urwerk UR-111C : la montre futuriste conçue par Martin Frei et Felix Baumgartner
Urwerk est née en 1997 et l’UR-111C vient d’être conçue et réalisée. Cette montre futuriste est le produit de Martin Frei et de Felix Baumgartner. L’appellation d’urwerk signifie « œuvres originelle » ou « créations originales ». Ce mot retrace et nomme parfaitement le parcours et les réalisations des deux concepteurs. En effet, le designer Martin Frei et l’horloger Felix Baumgartner ont mis tout leur génie et leur savoir-faire dans la conception et la réalisation de la montre. Celle-ci indique la mesure du temps via une vision nouvelle et originale de retracer le temps qui passe.
Contenu de la page
- 1 Urwerk UR-111C, une conception novatrice de la mesure du temps : que cela signifie-t-il réellement ?
- 1.1 D’où vient cette idée d’une barre de remontage à barillet et d’un affichage à fibres optiques ?
- 1.2 Urwerk UR-111C : une édition limitée à cinquante pièces et disposant de 48 heures de réserve
- 1.3 Urwerk indique l’heure sur le côté et le battement des secondes, en haut du boîtier
- 1.4 Les montres Urwerk portent le nom de leurs modèles ou les noms du monde animalier
Urwerk UR-111C, une conception novatrice de la mesure du temps : que cela signifie-t-il réellement ?
Au lieu de tirer une couronne pour régler le temps, on fait pivoter une barre de remontage à barillet. Elle se trouve sur le dessus du boîtier. C’est cette tige de remontage qui permet de remonter la montre en faisant rouler le pouce sur le canon cannelé parallèle à elle. « L’absence d’une couronne à remontage traditionnel », explique Baumgartner, « offre une sensation de douceur sur le côté du boîtier. Elle assure davantage de confort pour celui qui la porte ».
Pour la régler donc, la montre livrée dans un boîtier en acier poli ou en bronze de 46 mm x 42 mm x 15 mm, dispose d’un levier caché qui tourne sur le côté. Ceci permet de faire pivoter le galet d’enroulement dans un sens ou dans l’autre.
D’où vient cette idée d’une barre de remontage à barillet et d’un affichage à fibres optiques ?
Baumgartner explique que « la minuterie de la montre tire son inspiration de l’affichage linéaire du compteur en place dans les voitures anciennes ». Felix Baumgartner lui-même avait une vieille Volvo qui disposait d’un compteur à vitesse linéaire.
Certains modèles de Buick et de Pontiac des années 60 étaient aussi équipés d’indicateurs de vitesse linéaire. L’horloger envisage depuis très longtemps de fabriquer une montre possédant une piste de minutes linéaire. Cette dernière montre, l’urwerk UR-111C, représente une passion vécue, un objectif atteint, un rêve réalisé. Elle représente en plus, une évolution par rapport à la montre précédente, l’UR-CC1 King Cobra.
Urwerk UR-111C : une édition limitée à cinquante pièces et disposant de 48 heures de réserve
Disposant d’un mécanisme de remontage unique, procurant une sensation unique lors de ce remontage, la montre urwerk dispose d’une pièce unique, l’enroulement. Celui-ci « génère le plus de pression et le plus d’énergie sur les roues », comme le dit Felix Baumgartner lui-même. Il continue d’expliquer qu’ils ont dû « créer une transmission avec des pièces robustes, y compris des engrenages miniatures, des articulations complexes et des roues intermédiaires ».
Par ailleurs, les deux créateurs ont apporté davantage d’originalité à leur montre. Ils ont également incorporé un conduit d’images mettant en évidence un faisceau dense de fibres optiques précisément alignées, faisant apparaître en alternance deux roues. Celles-ci tournent en indiquant chacune les secondes se terminant en le chiffre 0 (10, 20, 30, 40, 50 et 60) et celles se terminant en le chiffre 5 (5, 15, 25, 35, 45 et 55). Chacune des deux roues tournantes qui altèrnent les secondes, ne pèsent que 0,025 grammes.
Urwerk indique l’heure sur le côté et le battement des secondes, en haut du boîtier
Les heures et les deux versions des minutes apparaissent sur des cônes tronqués en rotation. Ceux-ci représentent des pochettes en verre saphir sur le côté du boîtier. De cette manière, on peut les voir s’afficher sans tourner le poignet, c’est-à-dire en un coup d’œil.
C’est le fabricant optique allemand TK qui a réalisé ce conduit d’image. Il a laissé apparaître les heures et les minutes à gauche et à droite pour permettre de voir le temps sans lâcher le volant, par exemple. L’indication linéaire rétrograde des minutes et les secondes numériques sont affichées en haut du boîtier.
Les montres Urwerk portent le nom de leurs modèles ou les noms du monde animalier
Alors que les montres Urwerk portent officiellement les noms du modèle, Baumgartner et ses employés les appellent différemment. En effet, l’équipe utilise des noms du monde animal. Au lieu de parler de montres, on a l’impression de parler de monstres, plaisante souvent l’équipe.
En effet, parmi les joyaux de la technologie horlogère, on a le Faucon Maltais, la Tarentule, la Tête de Marteau, le Cobra. De plus, quand on regarde l’heure, la montre Cobra vous fixe aussi.