Enfant heureux : comment le rendre heureux et que faire pour l’élever heureux ?
Qu’est-ce qu’un enfant heureux ? Qui peut répondre à la question de savoir c’est quoi le bonheur ? Y a-t-il des réponses certaines aux questions relatives aux vrais besoins des enfants ?
Contenu de la page
- 1 Enfant heureux ou enfant gâté ?
- 1.1 C’est quoi un enfant heureux ? Qu’est-ce que le bonheur en général, pour tout être humain ?
- 1.2 Bonheur stable, c’est celui qui permet à la personne heureuse d’évoluer
- 1.3 Bonheur vrai, c’est celui qui permet à la personne heureuse de l’être dans la réalité
- 1.4 Être heureux, que ce soit enfant heureux ou adulte heureux, le concept est universel, mais le bonheur est subjectif, individuel
- 1.5 Enfant heureux est celui qui n’est pas frustré lorsqu’il ne peut pas avoir ce qu’il n’a pas
- 1.6 Un enfant peut très facilement confondre le bonheur et le plaisir
- 1.7 Un enfant heureux est un enfant équilibré
- 1.8 Comment élever un enfant heureux ?
- 1.9 Un enfant heureux ne s’ennuie pas
- 1.10 Le réseau par défaut de tout être humain
- 1.11 Un enfant heureux se nourrit bien et fait régulièrement de l’activité physique
- 1.12 Rappel parents : dire régulièrement à son enfant qu’on l’aime et passer du temps avec lui
Enfant heureux ou enfant gâté ?
Comment rendre un enfant heureux sans le gâter ? Nous nous posons cette question parce que, normalement, tout être vivant pense qu’il est heureux lorsqu’il a ce qu’il désire, quand il le désire et fait ce qui lui plaît quand ça lui plaît. Or, le bonheur n’est pas tout à fait cela.
C’est quoi un enfant heureux ? Qu’est-ce que le bonheur en général, pour tout être humain ?
Premièrement, les désirs changent. Répondre donc aux désirs provisoires par la satisfaction des besoins temporaires n’est qu’un assouvissement de la satiété transitoire. C’est quoi en fait le bonheur ? Le bonheur, c’est de s’accepter, de s’assumer et de vivre bien avec soi-même.
À partir de ce fait, la satisfaction est permanente. On se sent bien, on est bien dans sa peau. La personne heureuse est appréciée, aimée, respectée. Pas plus que d’habitude, pas par tout le monde. Mais au moment où la personne elle-même s’apprécie, s’assume, se respecte, tout autour n’est qu’une confirmation de ce qu’il est déjà.
Bonheur stable, c’est celui qui permet à la personne heureuse d’évoluer
Le bonheur est une sensation agréable. Celui ou celle qui le ressent se moque de tout ce qui est circonstanciel, comme l’âge, l’apparence, le sexe, le quotidien.
Tout ne peut pas être rose tout le temps, mais le bonheur ou l’amour envers soi permet à la personne heureuse de s’adapter et d’assumer normalement les épisodes dans la vie difficiles, dures, tordues, macabres, etc.
Bonheur vrai, c’est celui qui permet à la personne heureuse de l’être dans la réalité
Pour qu’il y ait bonheur, il faut que la personne heureuse soit très réaliste. Elle doit pouvoir s’assumer dans la réalité telle quelle. Il ne faut cependant pas confondre le bonheur avec la soumission. Être heureux, ce n’est pas subir la vie telle qu’elle est.
C’est plutôt accepter l’inévitable, l’incontrôlable, ce qui ne dépend nullement de la personne elle-même, sans pour autant arrêter de se battre pour changer ce qu’il ne va pas et de croire que tout s’améliora.
Être heureux, que ce soit enfant heureux ou adulte heureux, le concept est universel, mais le bonheur est subjectif, individuel
Le bonheur est subjectif, individuel mais le concept, lui, est universel. Alors, un enfant heureux, pour reprendre le sujet du présent article, n’est pas un enfant dont les désirs sont tous satisfaits. L’apport de cette satisfaction momentanée peut ressembler au bonheur mais ne l’est certainement pas. Ça soulage lorsque le désir transitoire est satisfait mais ne résout pas le vrai besoin.
Celui-ci est de ne pas se sentir déçu ou malheureux si le désir en question ne peut pas être satisfait. Rappelons que l’être humain est ainsi fait, il veut ce qu’il n’a pas. Puisque l’on ne peut pas tout avoir, il faut apprendre à faire des priorités et d’accepter la réalité que l’on ne peut pas tout avoir.
Enfant heureux est celui qui n’est pas frustré lorsqu’il ne peut pas avoir ce qu’il n’a pas
Enseigner à un enfant d’être sage, ce n’est ni lui demander de regarder, dès petit, philosophiquement à la vie, ni de se soumettre à toutes les lois et règles créées par ses parents. C’est juste le fait de ne pas rester frustré face à deux réalités : l’une, que la vie est injuste et l’autre, que c’est la vie.
Ceci veut dire qu’il doit pouvoir retenir et maîtriser ses désirs et essayer, si possible, de les faire réaliser, réaliser, surtout pas coûte que coûte, ou remettre pour plus tard.
Un enfant peut très facilement confondre le bonheur et le plaisir
Éprouver des sensations agréables peut être lié au bonheur mais aussi au plaisir. Un enfant ne peut pas connaître la différence. C’est sûr qu’il confondra les deux réalités. Faire du toboggan ou de la balançoire, manger une glace ou des bonbons, tout ceci, c’est se faire plaisir. Pouvoir se permettre des petits plaisirs de temps en temps, c’est du bonheur.
Alors, au fond de tout bonheur, c’est la maîtrise. Maîtrise de tout, d’attendre, d’apprécier, de ne pas se frustrer, d’accepter, de vouloir, de proagir mais de pouvoir remettre pour plus tard, bref, d’être ok avec la situation qui se présente tout en sachant faire des efforts et apprécier ces derniers.
Un enfant heureux est un enfant équilibré
Le bonheur est une sorte d’épanouissement. L’épanouissement est dans l’équilibre. Un enfant équilibré est un enfant heureux car il ou elle est bien dans sa tête. Lorsque l’enfant est bien dans sa tête, il sourit et rit lorsque la situation est agréable et a fortiori drôle.
Il pleure aussi lorsque la situation est triste mais il comprend, assimile et passe à autre chose. Un tel enfant ne confond pas les moments positifs et négatifs, les hauts et les bas et il discerne le bien et le mal. Il doit connaître la tristesse et savoir faire avec.
Comment élever un enfant heureux ?
L’aimer tel qu’il est ! L’aimer tel quel permettra à l’enfant d’écouter les conseils et les reproches qu’on lui fait.
L’amour inconditionnel venant des parents est une composante obligatoire pour le bonheur de l’enfant. Cependant, poser un cadre qui pourra à des moments faire douter l’enfant que l’amour venant de ses parents puisse ne pas être inconditionnel, est aussi obligatoire.
L’enfant heureux se sentira à l’aise dans la société qui l’entoure. Il discutera librement de ses sentiments et de tout ce qu’il ressent en général (des joies, des doutes, etc.). L’enfant heureux est un enfant qui a beaucoup d’amis. De cette manière, il mettra l’accent sur certains de ses qualités avec certains, et avec d’autres, il déploiera ses autres qualités. Par ailleurs et surtout, il appréciera rester seul quand il se le doit.
Un enfant heureux ne s’ennuie pas
Comme l’enfant heureux est bien dans sa peau, il n’est pas dépendant des autres. Cependant, cela ne veut pas dire que “s’ennuyer” est faux ou mauvais ! Que voulons-nous dire par là ? Et bien, très souvent, les parents pensent que ne rien faire (rester inoccupé) est, à coup sûr, mauvais pour l’enfant.
Ils oublient forcément que lorsqu’ils étaient petits et lorsqu’ils n’ont rien eu rien à faire, juste contempler le ciel ou l’horizon, ou observer par la fenêtre ou dans un parc, comme ça, tout bêtement, comme on dit, ils arrivent à activer des zones spécifiques de leur cerveau, que les scientifiques appellent « réseau par défaut ».
Le réseau par défaut de tout être humain
Ledit réseau par défaut joue un rôle fondamental dans la stabilité émotionnelle de l’enfant, la construction de son identité et la mémoire en général. Si un enfant n’active pas assez souvent son propre réseau par défaut à cause de la capture de son attention par des distractions et des activités en permanence, le cerveau sera suroccupé, l’enfant sentira plus de stresse et son bonheur diminuera.
Pour diminuer le stresse car celui-ci n’est bon pour personne, nous conseillons les pauses quotidiennes entre les activités, pendant lesquelles il faut laisser l’enfant à ne rien faire ou le laisser faire ce qu’il aime faire le plus au monde.
Un enfant heureux se nourrit bien et fait régulièrement de l’activité physique
Il faut, vous le savez bien, manger des fruits et des légumes. Si manger 5 à 8 par jour semble trop, manger tout court, c’est bien aussi ! Ce qui reste obligatoire sans aucune tolérance, c’est laisser son enfant faire des activités physiques ou une activité physique au moins 1 heure par jour !
Vu que notre quotidien nous pousse ou nous oblige à passer du temps devant les écrans, il faut essayer de limiter ce temps à deux heures par jour au grand max !
Rappel parents : dire régulièrement à son enfant qu’on l’aime et passer du temps avec lui
Il faut trouver du temps pour son enfant. De plus, ce temps doit être un temps de qualité ! Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire qu’il faut rester avec son enfant, l’écouter, le laisser se sentir protégé, écouté, éventuellement compris et surtout lui permettre de développer son sentiment d’appartenance.
Comment faire pour passer du temps de qualité avec son enfant ? Faites des repas en famille préparés à la maison aussi souvent que vous le pouvez. Essayez d’accompagner votre enfant dans les activités physiques, en d’autres termes, jouez ensemble, bougez ensemble !
Communiquez, poser des questions et faites-lui poser des questions. En âge d’adolescence, si votre enfant hésite à vous confier ses peurs et secrets, faites intervenir un autre adulte de confiance pour comprendre le mieux son monde intérieur.
Enfin, faites-le comprendre qu’il n’y a rien de plus naturel que de commettre des erreurs. Comme les gens sont attirés par la facilité et que c’est naturel, apprenez-les à transformer les choix sains et plus difficiles à prendre en choix faciles à exécuter. Comment y arriver ?
Aidez-les à développer et à accroître leur curiosité, leur concentration, leur persistance et leur résilience. Travaillez ensemble sur l’adhérence aux bonnes habitudes. Persévérez jusqu’à ce que l’habitude se transforme en une simple mécanique automatique.