Une nouvelle approche pour lutter contre la déforestation en Amazonie
La déforestation en Amazonie est l’un des plus grands problems écologiques. Une nouvelle étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences fournit une solution efficace pour donner des droits légaux aux forêts de la population locale.
Une nouvelle approche pour lutter contre la déforestation en Amazonie
Les environnementalistes et les sociétés locales établissent souvent des partenariats pour protéger les zones menacées, ce qui rend la propriété foncière aux communautés locales. Cependant, la question reste de savoir dans quelle mesure cela aide à la conservation de la nature. Certaines sociétés préfèrent l’argent et le travail qu’offrent l’exploitation forestière et les mines. Les locaux ne peuvent souvent pas arrêter ces industries, même s’ils le veulent.
Kathryn Baragwanath de l’Université de Californie à San Diego explore comment assurer la propriété en Amazonie a effectivement affecté la déforestation, et pas seulement en théorie.
Dans son étude, Bharagwanath a indiqué que les zones de l’Amazonie qui sont entièrement et collectivement détenues par des tribus indigènes ont une réduction de 75% de la déforestation, par rapport aux zones sous la propriété partielle de la population locale ou pas du tout.
Mais une simple comparaison entre les dégâts causés sous le contrôle des tribus dans la vaste Amazonie ne peut pas fournir de conseils précis. Par exemple, si les gouvernements sont admissibles à la propriété des populations locales dans des zones commerciales plus éloignées ou moins éloignées, on s’attend à ce que l’exploitation forestière soit plus faible. Pour résoudre ce problème, Baranganath a exploré la déforestation sur une période de plus de 34 ans, à partir de 1982, avant que les droits des tribus autochtones de propriété ne soient largement reconnus au Brésil. Cela lui permet de comparer le degré de déforestation avant et après la reconnaissance des droits.
En 2019, une série d’incendies dévastateurs en Amazonie a attiré l’attention du monde entier. Et bien que certains d’entre eux soient accidentels, la plupart sont délibérément incendiés pour nettoyer les forêts tropicales à des fins commerciales telles que l’élevage. Le président brésilien Bolsonaro et son prédécesseur Michel Temer ont retiré la déclaration des nouveaux territoires des sociétés locales, en place sous les précédents présidents depuis 30 ans. Bolsonaro a également exprimé son intention de supprimer certains des droits précédemment assurés.