Cueillette : comment éviter la variété la plus dangereuse de champignons toxiques ?
Nous sommes en plein dans la saison de la cueillette de champignons. Passe temps préféré des Français, celle-ci cache aussi des dangers potentiels associés à consommation de champignons sauvages lesquels peuvent être toxiques, voire même mortels. Découvrez ci-dessous quelle est la variété de champignons toxiques dont il faut se méfier le plus et comment le reconnaître.
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Champignons toxiques : le champignon le plus dangereux en France est … l’amanite phalloïde
La variété de champignons toxiques considérée aujourd’hui comme étant la plus dangereuse en France est l’amanite phalloïde. Il est en ainsi parce que ce type de champignon sauvage est difficile à reconnaître et que sa consommation entraîne des effets graves sur l’organisme humain.
L’amanite phalloïde, qu’est-ce que c’est et pourquoi ce champignon est-il si dangereux ?
L’amanite phalloïde fait partie de la famille des amanites qui sont des champignons sauvages et toxiques pouvant entraîner la mort chez l’homme ou causer des dommages à l’organisme à vie. Moins facile à reconnaître que l’amanite tue-mouche, ce type de champignon sauvage cause chaque année environ 90 % des empoisonnements en France.
Il s’agit d’un champignon vénéneux mortel dont les toxines n’ont, à ce jour, aucun antidote. La principale cause de décès est la toxine alpha-amanitine. Elle touche le plus souvent le foie et les reins, la seule façon d’éviter la mort est souvent une transplantation d’organes. Les symptômes d’empoisonnement apparaissent après 6 à 24 heures. Le taux de mortalité de l’intoxication par ce type de champignon toxique est de 50 à 90 %. Les chances de survie sont directement liées à un diagnostic rapide.
Si vous aimez cueillir des champignons sauvages, vous pouvez aussi consulter nos conseils sur les bons gestes pour éviter une intoxication et la façon d’agir en cas de doute. Il est disponible par ici.
Comment reconnaître ce type de champignons toxique ?
Comme nous l’avons dit, l’amanite phalloïde est la cause d’un grand nombre d’empoisennements chaque année en France, ce qui s’explique par le fait que beaucoup de Français ont du mal à identifier ce type de champignon. D’une manière générale, pour éviter de mauvaises surprises, il est conseillé de consulter un spécialitse après chaque cueillette. Il saura vous conseiller sur les champignons potentiellement dangereux qu’il ne faut pas consommer. Les pharmaciens sont aussi formés pour vous aider à identifier les champignons dangereux et éviter les risques potentiels liés à leur consommation.
L’amanite tue mouches est bien connu comme étant très dangereux, il est aussi plus facile à reconnaître par sa couleur rouge caractéristique
Par ailleurs, pour identifier plus facilement l’amanite phalloïde, il convient de faire attention à l’aspect du champignon et à son habitat naturel.
Aspect du champignon
L’amanite phalloïde possède un chapeau blanc ou verdâtre, des lamelles blanches et des spores blanches claires. Il peut atteindre une hauter allant jusqu’à 20 cm, il possède aussi une volubile blanche en forme de sac.
Habitat naturel
L’amanite phalloïde pousse à la fois dans les forêts de feuillus et de conifères. On le trouve le plus souvent avec le chêne (Quercus), le hêtre (Fagus), le charme (Carpinus) et d’autres arbres à feuilles caduques. Il pousse en particulier, isolé ou en groupe, en été et en automne. Originaire d’Europe, il est aussi répandu sur tous les autres continents à l’exception de l’Antarctique.
L’amanite phalloïde peut être confondu avec quelques variétés de champignons comestibles, en particulier lorsqu’il est jeune
Quelles sont les espèces similaires à l’amanite phalloïde ?
En plus d’identifier l’amanite phalloïde, il est aussi conseillé de savoir quelles sont les autres variétés de champignons sauvages qu’on peut confondre avec celui-ci. Beaucoup de spécialistes évitent de cueillir ces variétés, de façon à éviter tout risque de confusion avec le l’amanite phalloïde.
L’amanite phalloïde peut être confondue avec les agaric des forêts (Agaricus spp., par exemple agaric des forêts ocre, Agaricus sylvicola, avec un chapeau blanc et des taches jaunes). On distingue le plus les deux types de champignons par la couleur des lamelles. Elles sont blanches chez l’A. phalloides et de couleur marron chez les agarics des forêts. En outre, dans A. phalloides, comme chez d’autres espèces de champignons dangereux, il y a une volve en sac à la base du moignon. Un danger considérable de confusion entre les deux variétés se présente lorsque les champignons sont encorre jeunes et non développés. Dans ce cas, les A. phalloides sont encore recouverts de la couverture blanche typique de cette variété et ressemblent à de jeunes agarics des forêts.
De plus, par la couleur du chapeau de l’amanite phalloïde, il est aussi possible de confondre cette variété avec deux autres variétés commestibles, la Russula virescens, et la Russula aeruginea. Pour les distinguer, il faut savoir que les champignons commestibles de type Russula virescens et Russula aeruginea ne possèdent pas de bague et de volve.