La technologie deepfake a été utilisée dans un crime de vol de fonds privés
La technologie deepfake a longtemps troublé les experts en sécurité. Il y a quelques mois, elle a été au centre des inquiétudes des politiciens en raison du potentiel d’utilisation malveillante qu’elle offre à ceux qui la maîtrisent. Maintenant, on apprend qu’elle a été utilisée dans un crime impliquant du vol des fonds d’une société privée.
La technologie deepfake ou permutation intelligente de visages a été utilisée pour un vol de fonds privés
La technologie deepfake est aussi connue sous l’apellation « permutation intelligente de visages ». Elle consiste dans l’utilisation de l’intelligence artificielle pour imiter le discours d’une personne. Grâce aux nouvelles technologies, il est maintenant possible d’imiter très fidèlement le visage et la voix d’une personne. Ainsi, on peut créer des enregistrements qui semblent montrer la personne en question prononcer les paroles qu’on a mises dans sa bouche.
De cette façon, une vidéo extrêmement plausible peut être créée. La personne faisant l’objet de l’imitation pourrait « dire » des choses qu’elle ne dira jamais en réalité. Récemment, on a pu vu voir que les dangers de cette technologie peuvent toucher aussi les personnes les plus puissantes du monde. Même les présidents des États-Unis ou de la Russie ne sont pas à l’abri d’une telle imitation.
La permutation intelligente de visages impliquée dans un crime de vol au Royaume Uni
Il y a à peine un jour, les autorités britanniques ont annoncé que la permutation intelligente de visages a été impliquée dans un crime de vol de fonds d’une société privée.
Des individus non identifiés ont imité une vidéo mettant en vedette le directeur général d’une société énergétique basée au Royaume-Uni. Ainsi, ils ont pu collecter 243 000 dollars. Les employés de la société ont été impressionnés d’avoir parlé au vrai patron. Ils ont donc transféré l’argent sans réfléchir.
L’affaire révèle une image inquiétante de l’avenir et soulève des interrogations sur la confiance des autorités. Même une conversation vidéo avec un collègue, un patron ou un ami peut s’avérer suspecte.