Devenir végétarien : les raisons pour lesquelles les gens deviennent végétariens

Devenir végétarien, est-ce d’abord naturel et bon pour l’organisme ? L’homme est par nature omnivore. Il mange tout et il a besoin pour le bien de son organisme de protéines, de lipides et de glucides. Les végétariens ne prennent pas, voire point pour certains, des protéines que l’on retrouve dans la viande, les volailles, les poissons, les oeufs et les produits laitiers.

Devenir végétarien : qu’est-ce que cela veut dire ?

Les végétariens ne mangent pas de viande. Certains refusent de manger des produits laitiers aussi. Ce sont les ovo-végétariens (ovo veut dire oeuf et on les appellent de la sorte parce qu’ils mangent des oeufs).

Il y a ceux qui refusent de manger des oeufs et on les appelle des lacto-végétariens parce qu’ils mangent des produits laitiers. Bien qu’il y ait une différence entre les protéines animales et les protéines végétales, les végétariens arrivent à retrouver leur dose de protéines végétales journalière.

Pour cela, ils doivent bien associer les plats ! Ils peuvent combiner le riz et les lentilles ou bien le pois chiche et le couscous. Pourquoi pas maïs et haricots rouges ?

Pourquoi les protéines sont indispensables à l’organisme ?

Pour que l’organisme se développe et fonctionne correctement, il doit prendre des protéines. Ces macro nutriments sont les principales composantes des structures des cellules du corps humain. Les chaînes d’acides aminés entrent dans la compositions des muscles, de la peau, du sang, des cheveux, des poils, des ongles, etc.

Ces marco nutriments sont à la base des hormones, des enzymes et d’anticorps et vous savez que ces trois derniers sont essentiels à la croissance, à la réparation et à la défense du corps humain, de ses tissus.

 

Il y en a neuf qui ne peuvent pas être synthétisées par l’organisme, donc il faut se les fournir par le biais de l’alimentation. Les acides aminés indispensables sont les suivants : la méthionine, la valine, la phénylalanine, la thréonine, l’histidine (indispensable chez le nourrisson), la leucine, la lysine, l’isoleucine et la tryptophane.

Devenir végétarien : l’idéal, ce serait de varier les sources

Les besoins en protéines sont quotidiens parce que les tissus se renouvellent en permanence. Il faut absorber environ 250 g par jour. L’apport en protéines pour le jeune homme ou la jeune femme doit être de l’ordre de 60 g par kg de poids et par jour.

L’adulte doit consommer 80 g par kg de poids corporel par jour. Par exemple, une femme qui pèse 55 kg a besoin de 44 g de protéines par jour. Un homme qui pèse 75 kg aura besoin de 60 g de protéines par jour.

Quand on parle de protéines, on veut dire des bonnes protéines. Qu’est-ce que cela veut dire ? Une protéine de bonne qualité est celle qui contient les huits acides aminés indispensables (on en a exclut celui indispensable chez le nourrisson).

Un index chimique montre sa concentration en acides aminés et l’importance de la carence. Par ailleurs, la proportion doit être adaptée aux besoins de l’organisme d’un point de vue de digestibilité.

Le blanc d’oeuf, à titre d’exemple, est 100% digestible et son index chimique est 119. La digestibilité des lentilles en conserve est 84%. Son index chimique est 62. La carence en méthionine est importante.

Devenir végétarien : les protéines d’origine végétale et d’origine animale, le bon à savoir

Les protéines d’origine végétale que l’on retrouve dans le blé, le riz, la maïs, les haricots, les lentilles, le soja, donc dans les céréales et les légumineuses, sont plus diverses que celle d’origine animale. En revanche, leur teneur en acides aminés indispensables est en général moins élevée. Leur apport en protéines est plus faible et ne répond pas aux besoins de l’organisme. D’où l’importance de varier pour pouvoir obtenir un apport en acides aminés indispensable plus ou moins suffisant.

La vitamine B12 est une complémentation vitale pour les vegan et importante pour tous ceux qui ont fortement réduit leur consommation de produits d’origine animale ou la fréquence. On pensait qu’elle ne pouvait être complémentée que par la consommation de viande.

Ce n’était pas parce que les hommes ne savaient pas que la vitamine B12 n’était synthétisée par les animaux. C’était parce que les micro-organismes la synthétisant étaient peu nombreux et pas productifs dans un milieu naturel dans lequel il y avait d’autres micro-organismes. L’animal la concentre bien dans son système digestif mais pas l’homme. Alors, l’homme, en mangeant des animaux, se procure la quantité de B12 dont il a besoin.

À la fin de 1947, on a découvert les cristaux de vitamine de B12, ainsi que l’origine de cette complémentation qui est bactérienne. Le végétarien a brisé la chaîne alimentaire et peut dorénavant se procurer la vitamine vitale directement par les bactéries.

Pourquoi après avoir devenir végétarien est-il obligatoire de bien varier les nutriments et d’obtenir l’apport en protéines de bonne qualité ?

Lorsque les protéines alimentaires manquent de votre menu, l’organisme va puiser dans ses propres tissus pour compenser la carence. Il puisera dans ses muscles afin de fabriquer des protéines à partir des acides aminés. S’il puise dans son propre corps, l’organsime souffrira de malnutrition protidique.

La malnutrition ne s’exprime pas quantitativement mais qualitativement. Pour l’organisme humain, la carence à long terme d’un acide aminé indispensable aura la même conséquence nocive qu’en cas de carence totale en acides aminés indispensables.

Quelles sont ces conséquences suite à une carence en acides aminés essentiels ? Ce sont la fatigue, la chute de cheveux, les gencives fragiles, les ongles cassants, la baisse de la vue, l’ostéoporose, la déficiences du système immunitaire.

Il ne faut pas pour autant manger trop de protéines ! Les effets de l’excès de consommation de protéines ne sont pas moins néfastes.

Pourquoi l’être humain est-il enclin à devenir végétarien ?

L’être humain est enclin à devenir végétarien par respect de la vie animale. C’est la première raison et c’est une bonne raison. La deuxième raison, souvent moins bonne, celle-là, c’est son envie d’être en meilleure santé.

Examinons la première des deux raisons !

L’empathie envers les animaux est sans doute une raison exceptionnellement humaine. Les conditions d’élevage des animaux nous font peur. On a tous déjà regardé des vidéo nous montrant comment on élève des animaux dans la plupart des fermes dans le monde. Manque d’espace, impossibilité pour les animaux de bouger, le fait qu’ils marchent les uns sur les autres.

De plus, la manière de goinfrer les volailles ou d’alimenter les animaux avec des aliments n fois plus riches en substances chimiques diverses est très perturbante aussi. Parlons pas des abattoirs !

La croissance de la population mondiale qui a besoin de consommer de la viande fait qu’il faut prévoir une augmentation de la quantité de viande en général, mais aussi que la manière de la produire doit s’accélérer pour pouvoir subvenir aux besoins de tout le monde à tout moment.

La cause animale est donc la première raison pour laquelle les gens deviennent végétariens. Il y a vingt ans, ils étaient seuls et mal compris. Aujourd’hui, la question est de société. Le débat est de société. Certains végétariens sont même devenus vegan. Ces derniers ne consomment point de produits laitiers et d’oeufs. Aller si loin surtout à un âge jeune peut s’avérer très dangereux, il faut l’avoir en vue !

Examinons la deuxième raison !

Depuis longtemps déjà, des études montrent un lien positif entre devenir végétarien et être en bonne santé. Ce qui est certain, c’est qu’un végétarien qui mange équilibré peut être en meilleure santé qu’un omnivore qui mange beaucoup de viande. En fonction du type de viande, il faut rappeler que certaines viandes sont riches en graisses saturées et en cholestérol.

Il est obligatoire de suivre son taux de cholestérol et de faire attention à ce qu’il ne soit pas élevé parce que l’accumulation du cholestérol dans les artères peut provoquer l’hypertension, l’AVC, etc.

Il n’est pas faux de dire, de plus les statistiques le confirment, que les végétariens souffrent moins d’ostéoporose, de diabète, d’obésité que les mangeurs de viande. De plus, les végétariens sont moins sujets aux calculs rénaux et biliaires. Le fait qu’ils ne sont pas victimes à l’obésité, les préserve, d’une certaine manière, des maladies cardiaques.

Par ailleurs, et c’est surtout actuel et valable aujourd’hui, de plus en plus de produits animaux sont plus de dix fois plus concentrés en antibiotiques et des hormones que le sont les légumes, les céréales et les légumineux en pesticides et nitrates.

Mais aussi, il paraît que les végétariens mangent une alimentation plus riche en fibres que les mangeurs de viande. Les fibres sont responsables de la santé de nos intestins, alors leur consommation ne doit pas être négligée.

Enfin, les végétariens ne sont pas de fumeurs et ils sont rarement des buveurs d’alcool. S’ils boivent de l’alcool, ils le dégustent. Ils aiment la vie saine, adoptent une alimentation bio, font régulièrement du sport et n’abusent de rien de nocif.

Devenir végétarien et puis vegan : les revers de la médaille

Certains végétariens passent au véganisme ou au végétalisme intégral. Tout devient extrême. Les vegan, par exemple, refusent de manger du miel. Ce serait, pour eux, une exploitation des abeilles.

Malheureusement, ils vont plus loin encore. Certains refusent leur condition humaine et n’acceptent pas leur statut d’organisme hétérotrophe. Le dernier terme signifie le besoin pour l’organisme de s’alimenter de constituants organiques préexistants.

Par ailleurs, les vegan ont une haute appréciation et considération pour eux-mêmes. Ils se croient écologistes et des être suprêmes. Mais ils ne se rendent peut-être pas compte que la fermeture des praieries en basse altitude aurait des conséquences fâcheuses pour la biodiversité.

Beaucoup de femmes vegan convaincues ne veulent pas enfanter. L’alarme est déjà tirée par certains sociologues et psychologues non pas uniquement sur le fait que certaines femmes ne veulent pas avoir d’enfant mais également sur la radicalisation du mouvement véganien.

Le véganisme, une extrêmité ?

Ce dernier se dit pacifique mais il ne l’est pas envers les humains. En effet, les vegan accusent l’homme (les être humains) de tous les maux. Ce mouvement n’est ni le végétarisme, ni le végétalisme (lorsque la personne ne mange aucun produit animalier, comme les produits laitiers, les oeufs, le miel). Il est leur suite radicalisée. Tout est poussé à l’extrême.

Qu’est-ce qu’on défend ici ? Le mouvement véganien s’oppose à toute utilisation d’animaux. Ceci doit être compris aisni : aucune, sous quelque forme et de manière que ce soit. De cette manière, le véganisme veut et prône le traitement égalitaire de toutes les créatures animales. C’est bien de lutter pour la défense des animaux mais lorsque ce mouvement s’attaque aux bouchers, ne vont-ils pas un peu loin ?

S’attaquer à un commerce qui traitent avec des animaux morts sous prétexte de maltraitance sur les espèces animales, c’est s’attaquer sur le commerce des bouchers. En l’occurrence, il n’y a aucun acte d’empathie envers les animaux. Leur lutte de défendre les droits des animaux est au fond à admirer mais leurs manières de faire et leur radicalisme est une menace à prendre très au sérieux.

Le respect des droits des animaux, une affaire à traiter avec connaissance et logique !

Il faut absolument traiter les animaux avec respect mais dans ce cas il faut pousser la logique jusqu’au bout. Respecter un animal ne permettrait pas aux hommes d’avoir des animaux domestiques et des animaux de labours. Aussi, l’homme n’aurait-il pas dû se permettre de chasser les animaux de leurs habitat naturel pour s’installer et cultiver la terre.

De plus, lorsqu’on respecte l’animal il faut savoir respecter tous les animaux et ceci exige une connaissance profonde des espèces et des spécimens. Oui aux droits des animaux tout court mais respect aux différences des animaux !

Lorsqu’on respecte les espèces animales, il faut aussi respecter l’homme et ses besoins d’omnivore, surtout ceux des enfants ! Faire son enfant vegan ou son animal domestique vegan, c’est peut-être aller contre-nature.

Or ne pas respecter la nature n’est pas respecter déjà les créatures humaines ou animales. La carence nutritionnelle est une affaire grave ! La méconnaissance d’un sujet comme la nutrition qui fait partie de la science biochimique peut avoir des effets très néfastes sur les nourrissons ou les animaux.

Il faut lutter pour les droits des animaux mais il faut le faire en toute connaissance de cause !